Voilà ce qu'indique Rotax dans des manuels récents (traduction) : ''le constructeur du moteur recommande l'utilisation d'une pompe à carburant auxiliaire électrique, si cela n'est pas déjà requis par les exigences de navigabilité.
La pompe à carburant auxiliaire électrique n'est pas seulement nécessaire en cas de dysfonctionnement ou de défaut de la pompe à carburant mécanique, mais elle assure également l'alimentation en carburant nécessaire, par exemple en cas de formation de vapeur à des altitudes et températures élevées''.
Cette préconisation s'accompagne d'une précision technique importante : la pression en sortie de pompe qui ne doit pas excéder 0,31 bar.
Toutefois d'autres publications (anciennes) du motoriste indiquent : ''Rotax déconseille l'emploi de pompe électrique...''.
De nombreux ULM ''simples'' volent parfaitement sans pompe auxiliaire.
De nombreux ULM ''sophistiqués'' volent avec une pompe auxialiaire.
Les voitures ont toujours roulé avec une simple pompe mécanique et un réservoir bas (bien sûr plus aujourd'hui, notamment avec l'injection).
En fait, si la raison invoquée par Rotax s'entend, la simplicité de pilotage reste l'apanage de l'ULM ; en ce sens, devoir bidouiller une pompe lors de différentes phases de pilotage s'éloigne du concept de simplicité.
Mais admettons que la pompe auxiliaire soit absolument indispensable ou que le pilote se sente rassuré à l'idée de la posséder.
Dans ce cas, la pompe doit répondre à des caractéristiques précises en temes de débit et de pression : 0,2 à 0,31 bar et 35 l/h mini.
Il existe de nombreux modèles automobiles compatibles à différents tarifs, allant de moins de 40 euros à plus de 150 euros. La pompe doit être branchée sur le circuit 12 volts de l'ULM avec un fusible de sécurité adapté à sa puissance électrique exprimée en ampères. S'agissant d'une pompe en ligne, le carburant traverse le moteur ; il faut donc qu'elle soit fixée de manière souple et ses connexions électriques et hydrauliques assurées.
Les pompes électriques sont refroidies par l'essence qui les traverse. Leur durée de vie à sec est très réduite et les cycles de fonctionnement à sec graduent la dégradation. Il faut donc que la pompe reste toujours immergée, même si le moteur n'est pas utilisé longtemps. Pour cela le choix et la position d'implantation sont prépondérants. Il faut choisir un point bas et une position horizontale pour favoriser la rétention de carburant.
Le circuit d'essence doit être parfaitement filtré AVANT la pompe ; toujours avec des filtres tamis et jamais en papier. Pour éliminer tout doute, il faut éviter les filtres opaques fermés, ou sacrifier un exemplaire en l'ouvrant comme un barbare afin de connaître sa constitution.