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Expériences vécues

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Premier vol solo de B. Bramonte


Une journée pas ordinaire



Accès rapides


L'ULM

Je mets à profit les vacances de mon instructeur avion pour visiter les bases ULM de la région. Je commence par le plus proche de chez moi, Brindas. Je poursuis par Bourg-en-Bresse, chez Gémilis Aéro, avec lequel je fais un vol de découverte en Savannah S qui m'enthousiasme et me fait immédiatement acheter le forfait brevet + radio. Et dans la foulée, j'annonce à mon club avion mon intention d'arrêter la pratique de l'avion (15 h de vol) et de passer à l'ULM. Je démarre immédiatement mon instruction avec Fred et convient de réserver 2 jours par semaine avec un vol le matin vers 11 heures et un autre l'après-midi vers 14 heures. Il me faut en effet optimiser mes trajets (210 km à chaque fois) tout en prévoyant les annulations pour cause de météo. J'aime les sensations que l'on a en ULM. Mais mes difficultés continuent : mes manoeuvres sont trop brutales et amples : je surpilote. Comme me l'avait dit un chef-pilote avion, l'âge ne favorise pas le cognitif. Et en ULM, la ''proprioception'' est moins évidente que pour un jeune...
Pourtant je passe mon théorique ULM et avion sans difficulté. Après 25 heures, les décollages et atterrissages sont encore brouillons et irréguliers (un coup long, un coup court et quelques fois un peu dur). La fréquence des séances est peut-être trop élevée. Je change d'instructeur : je passe entre les mains de Gérald, le patron, qui me fait travailler la tenue d'axe de piste. Je vole en sécurité avec Jésus (ça ne s'invente pas), puis David (exercices variés sur différentes phases de vol). La tenue des paramètres et la sécurité semblent bons. Il y a donc du positif.
Je commence à désespérer ; le doute m'étreint ; je me désole et me lamente auprès de David qui me rassure et me propose de varier les ''plaisirs'' : tours de piste le matin et navigation ou autres exercices l'après-midi. En ce qui me concerne, je me sens ''prêt''. Mais le suis-je vraiment ? Puisqu'AUCUN de mes instructeurs ne me ''lâche'' ! Je continue les exercices et David constate des progrès, même lents... J'en suis à plus de 26 heures, et sur le point de ne PLUS Y CROIRE.


Mes trois instructeurs ULM de Bourg : de gauche à droite : Fred, David et Gérald.


Le Jour du Lâché

Le soir de ma fête, le 20 août, je ne sais pourquoi, je dors mal alors que je dois voler le lendemain. Pour cette raison, je suis au terrain plus tôt que d'habitude, et plus tôt que prévu d'une bonne demi-heure. Il fait déjà chaud : 27°C. On annonce pour l'après-midi une température de 33°C. Aucun appareil n'est présent. J'en profite pour annoncer à Fred et David que je ne volerai pas cet après-midi : trop chaud, trop pénible. Je regarde si les appareils rentrés : il n'y en a qu'un, le ML. Je retourne au bureau et l'annonce à Fred et David qui sont en pleine discussion. Ils m'informent qu'il n'y a pas beaucoup d'essence dans le ML et qu'on prendra le MM dès son retour. Ils continuent à discuter pendant que je rejoins la piste pour surveiller le MM qui se présente en finale. Une fois la machine posée, David m'enjoins de faire ma pré-vol. Je n'apprécie pas cette journée ; bien qu'impatient, je me force à rester calme.Au bout d'un moment, alors que je termine la pré-vol, Fred m'annonce qu'il va voler avec moi parce qu'il s'ennuye au sol. Finalement, ça m'arrange car je n'ai pas volé en sa compagnie depuis un moment. Il va pouvoir juger les progrès accomplis ou à faire. Nous nous apprêtons donc à décoller en 18. Il y a peu de vent et la température est désormais de 28°C. Nous allons décoller depuis la piste revêtue et opérer des remise de gaz sur la piste en herbe, comme d'habitude.


Pré-vol sous l'oeil expert de Fred. Un moment important durant lequel on commence à se mettre dans l'esprit du vol.


Les ailes poussent

Je fais la radio et roule au point d'arrêt Alpha où je contrôle les actions vitales. Jusque-là, tout va bien. Malgré la chaleur qui nous fait rouler plus longtemps (en lisse), mon décollage est bon : rotation, palier d'accélération et montée initiale à 110 km/h se déroulent bien. J'exécute ce qui me semble être trois ''bons'' tours de piste. Au quatrième, Fred me réclame une PTU. Il coupe donc les gaz plus tôt que d'habitude, et me laisse opérer. Je m'en tire bien, chouette ! Au tour de piste suivant, il me demande de maintenir les gaz au travers entrée de piste pour exécuter une PTS.


Deux pistes à Bourg-Ceyzeriat : une revêtue et l'autre engazonnée. Habituellement, je décolle de la ''dure'' pour atterrir dans l'herbe.



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