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Le Quicksilver de Guy Wardavoir exposé dans le hall de l'immeuble de la DGAC près de l'héliport d'Issy les Moulineaux.


AG FFPLUM 2010


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Le rapport moral

En réponse de quoi Dominique Méreuze a renouvelé sa confiance en la DGAC et en ses dirigeants, appuyant qu'en dépit de quelques désaccords ponctuels, elle n'est pas l'ennemie contre laquelle il faut se mobiliser. D'en revenir sur sa volonté de faire demeurer l'ULM en France dans le cadre de l'Annexe 2 de la réglementation aérienne, et de ré-affirmer l'impérieuse nécessité de rester sous la tutelle de la DGAC plutôt que de l'EASA qu'il juge technocratique.

Le Rapport fait apparaître que le la FFPLUM se porte bien. Le nombre d'adhérents stagne, mais sans doute à cause d'un report des inscriptions dû à la météo maussade de ce début d'année. Le budget 2009 est qualifié de ''raisonnablement'' excédentaire. Mais si les recettes de cotisation sont stables ou en légère hausse, il en ira autrement des aides de l'état (secrétariat à la jeunesse et au sport ) qui sont inexorablement orientées à la baisse. On peut même s'attendre à ce qu'elles disparaissent totalement à terme. Cette année, ce sont 15% d'aides en moins de la DGAC dont les subventions sont directement liées au volume du trafic commercial par le biais de taxes. Mais il est dit qu'en cas de hausse du trafic, les subventions suivront. Charges fixes incompressibles et salaires ont conduit à la décision d'augmenter la cotisation fédérale de base de 1% pour 2011 *.



Au chapitre de la réglementation et du devenir, D. Méreuze rappelle que l'ULM ne doit pas évoluer vers l'aviation et doit rester ce qu'il est. Il insiste sur la nécessité de conserver le régime déclaratif et refuse de subir la réglementation de l'EASA tant que l'agence ne reconnaitra pas le régime déclaratif qui fonctionne en France.

Dans le chapitre concernant la sécurité des vols, le président de la fédération invite les présidents de clubs à responsabiliser davantage les pilotes afin de faire baisser les chiffres d'accident. Ajoutant qu'outre la tristesse et la peine qu'entraîne la disparition de nos amis, il ne faut pas que l'EASA puisse comparer à notre désavantage l'accidentologie ULM à celle de l'aviation certifiée. Donc dans ce sens, des actions nombreuses et accentuées seront menées, au rang desquelles la création d'un conseil permanent de la sécurité aérienne de l'aviation légère. Il est aussi évoqué d'améliorer la qualité de la formation, avec des instructeurs aguerris capables de démontrer les réelles performances de nos ULM, notamment en ce qui concerne les atterrissages en campagne, la lecture des cartes météo ou la radio-navigation... Il s'agit donc d'un grand chantier sécurité au centre duquel la formation va prendre une place prépondérante.



Concernant les espaces aériens, l'attention des participants est portée sur le travail de fond, souvent d'âpres négociations, pour trouver une harmonie dans laquelle l'aviation de loisir n'est pas oubliée en dépit des impératifs commerciaux, militaires ou de la sécurité, des pouvoirs et des volontés politiques...

En ce qui concerne la sécurité au plan territorial, Dominique Méreuze dénonce les ridicules gesticulations des politiques qui oeuvrent sans vision réaliste pour rassurer les populations. Il reconnaît que les responsables chargés de réaliser les solutions sur le terrain ne sont pas forcément libres de conduire leur action, et propose d'impliquer le mouvement ULM selon un axe plus ''utile'' : informer et éduquer les pilotes. Il propose la création d'un guide de la sécurité et l'introduction d'un module sécurité dans le cursus de formation.



Concernant la fermeture des terrains, le CNFAS prépare un guide de défense des terrain : il est conseillé au plan local de ne pas se laisser surprendre, d'avoir une volonté commune (toutes activités aéronautiques confondues) et des objectifs clairs.

Parmi les thèmes évoqués, la FFPLUM et la FFA prévoient de créer ensemble une fédération française des pilotes d'hydravion. De même le projet de création d'une classe 6 ULM hélicoptère progresse rapidement avec une sérieuse volonté d'aboutir : elle pourrait voir le jour en début 2011 avec une période probatoire de 3 ans. Ce projet est mené de front par la FFPLUM, la DGAC, la FFG (giraviation) et l'UFH (hélico).

Toujours dans le cadre du rapport moral, D. Méreuze rappelle le combat qu'il mène au côté de la DGAC, notamment de messieurs Gandil, Coffin et Le Cardinal, pour que l'ELA soit une affaire d'avion et pas d'ULM. Un combat, précisément contre l'EASA qui tente l'amalgame par diverses manoeuvres. Et de rappeler comment la FFPLUM a évité le cauchemar d'une remise en question de l'Annexe 2 qui était sur le point de chanceler sur ses fondements suite à la commande par l'agence européenne pour une étude privée (de Hawk) sur l'ULM en Europe avec des conclusions et des solutions téléguidées par avance. Ceci remonte au mois de septembre 2009. La vigilance de la FFPLUM et la détermination de son président ont eu raison de la tentative. Et la bonne nouvelle est donc que la FFPLUM a finalement reçu des courriers de l'EASA et de la société Hawk chargée de l'étude que l'Annexe 2 ne serait pas remise en question : de ceci découle la pérennité de notre mouvement, la possibilité d'investir dans des ULM sans craindre de les transformer en clapiers à lapins, et pour les professionnels, de continuer leur activité avec un peu de sérénité.

* cotisation de base 2010 = 53,24 euros / 2011 = 53,77 euros
aide jeunes 2010 = 1,65 euro / 2011 = 2,65 euros
part commités régionaux 2010 = 3,82 euros / 2011 = 3,86 euros
cotisation adhérent 2010 = 58,71 euros / 2011 = 60,28 euros
soit une augmentation des cotisations de 2,6% (année pleine).



Rapport moral en pdf


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