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Remorquage d'un ULM en panne moteur.


Panne moteur


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Entraînement

La panne moteur, on l'apprend en instruction, n'est pas une fatalité. Nous sommes pour la plupart membres de la FFPLUM, fédération des PLANEURS ultralégers motorisés. Nos moteurs ne sont pas certifiés et nous sommes tous sensibilisés au fait qu'ils peuvent à tout moment tomber en panne. Donc la seule arme que nous possédons pour faire face à une panne impromptue reste l'entraînement. On ne répètera jamais assez l'importance de repasser de temps à autres dans les mains d'un instructeur pour réviser les actions importantes de cette nature. Quand on vole avec un passager régulier, on peut lui demander de participer activement à l'entraînement. Par exemple en lui demandant d'annoncer un déclenchement de procédure au moment de son choix. A son ordre, on réduit les gaz jusqu'au ralenti (inutile de couper le contact) et on simule une gestion complète. Inutile aussi de prendre des risques. Si toutes les actions sont bien réalisées, le choix du terrain opéré et l'approche bien orchestrée, on effectue une remise de gaz avant de toucher les roues. Pour information, on sort du cadre légal de vol en faisant cela, puisqu'on descend sous la limite inférieure de vol sans assentiment des autorités. Plaidable...


L'atterrissage en campagne fait appel à des ressources que le pilote connaît pour les avoir acquises, mais n'entretient pas forcément. Une erreur à réparer (copyright Daniel Rybka Airplane-Pictures.net).


Après l'atterrissage

Plusieurs cas de figure. Si l'atterrissage s'est bien passé et que la panne est identifiée et réparable, on peut tenter le redécollage après arpentage de la piste de fortune pour s'assurer qu'elle ne recèle pas de piège (pierres, ornières, débris...). Il faut inspecter l'environnement pour visualiser d'éventuelles lignes électriques. Ne pas hésiter à décharger l'aéronef et abandonner le passager qui rejoindra le plus proche aérodrome par un moyen terrestre. Si le moteur ne redémarre pas, tenter de contacter le propriétaire de la parcelle d'atterrissage. Un arrangement est toujours possible pour stationner avec autorisation. Dans ce cas, les forces de l'ordre, si elles se déplacent, laisseront le pilote bricoler son moteur et repartir ultérieurement (il s'agit d'un usage occasionnel avec accord du propriétaire, cas prévu par la réglementation), par les airs ou par la route si ce n'est pas réparable. Si l'ULM est endommagé, le démontage est nécessaire. Si l'équipage n'est pas blessé, la gendarmerie fera un rapport et laissera repartir après démontage. En cas de blessures corporelles, les agents de la force publique prendront les choses en mains. L'immobilisation de l'aéronef peut être exigée. Le transport d'un ULM sur remorque est possible à condition de respecter le code de la route, et notamment le gabarit routier.


A la campagne, on s'autorise parfois certaines privautés. L'ULM est remorqué sur quelques centaines de mètres par une voiture.


Si la maréchaussée ne traîne pas dans les parages, ça peut le faire.





Autre type de remorquage sur terrain privé.



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