logo ULMaG www.ulmtechnologie-shop.com
. . Magazine ->
Essais

<< page..123456789..page >>




Aerola Alatus M Cors-Air


Planeur autonome ou ULM sportif ?



Accès rapides


Un pousse-manettes y arrive

Profitant de l'altitude, je réduis la vitesse jusqu'à 55 km/h ; puis 50 km/h avec les volets au premier cran. Cabrer léger pour freiner ; après un ersatz d'abattée, l'Alatus M reprend sa vitesse et son assiette. Côté finesse, le petit planeur semble tenir ses promesses. A 70 km/h en lisse, j'enregistre une valeur corrigée voisine de 25, ce qui compte-tenu de petites maladresses commises durant le test confirme vraisemblablement les 27 annoncés par le constructeur. Retour vers Bailleau. J'évalue la distance qui me sépare du terrain à environ 15 km. L'altimètre indique 870 m, ce qui me laisse une petite marge de manoeuvre. Je décide d'exploiter la finesse jusqu'à la zone de perte d'altitude. Onze minutes plus tard, avec encore 200 mètres d'altitude, je suis en local ''enclume'' du terrain. Reste à booster le taux de chute pour réaliser une directe à peu près propre. A 90 km/h, volets entièrement déployés (VFE = 96 km/h), j'enregistre un taux de chute de 3,5 m/s. Jusque là, on est dans l'enveloppe standard des ULM actuels. Mais la vitesse réduisant, le taux de chute réduit aussi. On aura donc, lors des premiers vols, une légère tendance à allonger... Un vol ultérieur me permet de vérifier que la sortie du moteur augmente notablement le taux de chute et permet de poser court et précis. Il est enfin possible de poser moteur tournant pour s'assurer une remise de gaz en cas d'incertitude. Il faudra penser dans ce cas à rentrer partiellement ou totalement les volets. Une fois posé, l'Alatus perd rapidement sa vitesse, sans qu'il soit besoin d'utiliser le frein à tambour. La remise en route du moteur est indispensable pour souffler la dérive et ainsi pouvoir se déplacer avec plus ou moins de précision (et d'élégance !) jusqu'au parking. C'est là sans doute la phase d'utilisation qui requiert le plus d'entraînement.


Pas de bille, mais un brin de laine pour voler en symétrie ; on s'y fait vite et cela s'avère plus réactif qu'un instrument.


Les palonniers réglables sont précis et permettent de ramener l'Alatus au neutre quand les ailerons manquent d'efficacité.


Le verrouillage de la verrière est confié à un mécanisme simple et efficace.


Le cockpit est spacieux et surtout réglable en tous sens. L'agencement des commandes confine au must de l'ergonomie.


Les commandes du moteur sont regroupées à gauche.


Les commandes de l'hélice (repliage) se trouvent à droite du pilote.


Les commandes centrales.


Début de déploiement du pylône moteur à l'aide du vérin électrique.


Fin de déploiement du pylône et verrouillage. La retenue se fait au moyen d'un câble en acier.



<< page..123456789..page >>
Webmaster : Fabrice Gay & MH - Rédacteur : Miguel Horville - ULMaG ©2008-2024













page générée en 0,01 sec.