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Essais

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L'Alatus M ne répond pas à un critère d'efficacité comme d'autres ULM de voyage, mais invite son pilote à perfectionner la qualité du vol pour en optimiser la durée.


Aerola Alatus M Cors-Air


Planeur autonome ou ULM sportif ?



Accès rapides


Un planeur pour tous

L'Alatus est-il à la portée de tout ulmiste ? OUI. Indéniablement il peut être confié à n'importe quel pilote multi' un peu expérimenté. Un minimum de culture de l'air est nécessaire pour exploiter les performances étonnantes de cette machine qui, loin d'être un gadget pour oisif friqué, revendique une finesse voisine de celle des planeurs d'entraînement. L'esprit vélivole est donc là. Pour couper court à toute rêverie, le vol motorisé se borne à la montée initiale et à des relances entre thermiques. On n'est pas ici en présence d'un motoplaneur de voyage type Sinus, mais bien d'un appareil sportif à moteur auxiliaire. Enorme avantage : l'autonomie. Bien qu'il possède un crochet de remorquage et une poignée de largage, l'Alatus décolle seul. Il n'oblige pas à attendre le remorqueur et à payer les précieuses minutes d'asservissement. On oublie les vaches parfois hasardeuses : le retour est théoriquement assuré. Le coût de l'heure de vol est réduit à une valeur symbolique. Comptez entre un et deux litres de carburant par heure volée. Autre atout de l'Alatus, son transport facilité par un démontage complet n'impose pas d'encombrante et coûteuse remorque. Tout est prévu, des housses aux petits tabourets qui supportent les ailes lors de leur repli. La galerie d'un break pour les colis longs, son coffre pour les accessoires ; le tour est joué. Dernier argument, la qualité de fabrication. Homologué par le très sévère LTF-UL allemand et répondant aux critères de la norme FAR-103, ce petit surdoué semble conçu avec le souci de fiabilité et de longévité. A moins de trente mille euros (ttc), l'Alatus M apporte une véritable solution au problème que rencontrent certains ulmistes qui ne trouvent pas toujours le côté ludique aux commandes de leur multi-axe de voyage généralement sous-utilisé. Car avec cet appareil, on ne truque plus les cartes ; on vole loisir pour le loisir, et on cherche la performance, ce qui ajoute un peu de piment au plaisir. Car au final, avec un baril à 130 euros, le top ne serait-il pas d'annoncer fièrement aux copains du club qu'on a volé deux heures avec un litre de jus ? Côté budget, L'Alatus équipé de son moteur 2 temps Cors-Air est vendu 32 400 euros ttc. La version électrique motorisée par un groupe Electravia est quant à elle vendue 42 700 euros ttc.


Version ''pousse-manettes''


Version vélivole accompli.


Le réservoir d'une contenance de 5,6 litres permet de voler 90 minutes. On aperçoit la jauge à lecture directe, impossible à consulter en vol, ou à l'aide d'un miroir de courtoisie. Celui qui équipe le tableau de bord ne sert qu'à vérifier le calage de l'hélice lors de son repli.


Un astucieux système de connexion rapide permet de remplir le réservoir sans verser de l'essence partout.


Détail sur l'intégration de la batterie ; à l'instar de la fabrication, c'est propre, net et professionnel.


Les guignols ne sont pas profilés.... quelques points de finesse à gagner ici et là.


On note le souci du détail jusqu'aux articulations de gouvernes qui bénéficient de goupilles à extraction rapide (axes push-pin).



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