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Essais

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Corvus Aircraft Phantom UL 912 S


Spirit of Hungaro



Accès rapides


Un air ''dynamique'

L'environnement de bord ne croule pas sous les boutons inutiles. Tant mieux. La commande de volets possède un voyant par incrémentation choisie. Je trouve sa disposition décevante. Le reste est conventionnel. Notons de part et d'autre de la commande de gaz centrale, la réchauffe carbu' et le starter, selon moi trop préhensiles, surtout le second (je préfère une tirette visible au tableau). Le démarrage du 912 ULSFR n'engendre aucune vibration anormale, preuve d'un montage bien réalisé. La verrière reste entre-ouverte durant la chauffe, pour éviter la cuisson de l'équipage qui ne bénéficiera des bienfaits des fenêtres latérales type planeur de chaque côté qu'en vol. Au roulage, le guidage est bon et l'amortissement correct pour des lames composite. Les freins sont doux et facilement dosables, mais manquent de punch. Ils permettent toutefois de serrer les virages dans un mouchoir de poche. Mise en puissance progressive : le roulage ne s'éternise pas. Un court instant, vers 30 ou 40 km/h, je remarque un flou durant la prise d'élan, autant sur piste en herbe que revêtue. J'attribue cela à un manque de réponse de la dérive lorsqu'elle est insuffisamment soufflée, alors que la roue avant lourdement chargée par le centrage précédemment évoqué conserve intact son pouvoir de guidage. Il faut peu de piste pour décoller. Avec 15° de volets, le Phantom semble bondir dans le palier d'accélération.


Petit moment de flottement durant la phase de transition fin de roulage - début du vol ; peut-être une dérive insuffisamment soufflée à ce moment.


Instinctif

Immédiatement je découvre un ULM homogène et facile qu'on pilote à l'instinct. La profondeur est neutre, un poil ferme, contrairement à l'axe de roulis, léger, d'une nervosité et d'une efficacité redoutables ; un outil pour combattre les rafales. Le lacet reste un rien mollasson, sans défaut toutefois. Volets rentrés, j'entreprends la meilleure montée à charge maximale. Les conditions sont 1021 hPa et 10°C sans vent. Le Phantom se stabilise à 110 km/h et 1 150 ft/mn, une excellente valeur sans compensation marquée au palonnier. Le niveau sonore est raisonnable, quoique j'attends toujours mieux d'aéronefs flirtant avec les cent mille euros.


Dès la prise de vitesse, le Phantom se montre instinctif et neutre.


Outre leur fonction qui est d'anéantir les tourbillons marginaux, les winglets sont d'une rare élégance. Difficile de leur attribuer la stabilité du Phantom en montée initiale, mais ils ne doivent pas y être étrangers.


Les freins hydrauliques différentiels aux pieds sont faciles à utiliser. En option la place droite peut en être équipée.


Le sérieux du montage transpire au travers de toutes les attentions portées par le constructeur et au soin qu'il a pris de protéger les circuits l'huile et d'essence. Le volumineux capot reçoit indifféremment le bloc Rotax ou des moteurs plus lourds et plus grands.



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