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Essais

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Skyleader 150 - 912 S


Full metal bullet



Accès rapides


Bienvenue au club des ''Rapid''

Le moteur est chaud, j'envoie la sauce. Plein petit pas, l'accélération est vigoureuse. La pression locale est de 1023 hPa, la température au sol de 17°C et le vent de 4 à 8 kt, 3/4 piste. Il faut moins de 100 mètres à masse maximale pour quitter le sol, et une petite centaine de plus pour passer les 15 mètres. Tous volets rentrés, j'enregistre un meilleur taux de montée (Vz) de 1 000 ft/mn à 115 km/h (Vx). La compensation au pied est négligeable durant cette phase de vol. Le badin intégré au Dynon est bien étalonné ; 160 pour 160 km/h à 4 000 tr/mn (1/2 pas, P° admi. 21,8'') ; 200 km/h pour 197 chrono à 4 500 tr/mn (25,8'') et 230 km/h pour 224 au GPS à 5 000 tr/mn (26,9''). J'obtiens 233 km/h réels avant qu'une vibration troublante ne me force à réduire ; après analyse, il s'agit d'une vis de cône qui a pris congé. Vu le montage, je conseille d'intercaler des rondelles pour éviter le déchirement du composite à cet endroit. La meilleure croisière semble se situer vers 220 km/h affichés (4 850 tr/mn à 25,8''). De quoi effacer de bonnes distances sans essorer les réservoirs.


Les performances sont au rendez-vous, notamment avec l'option pas variable qui permet d'exploiter au mieux l'aéronef et le moteur (en version 100 ch).


Croisière ''pépère'' à 220 km/h pour 4 850 tr/mn.


C'est si simple de réussir

Le compensateur est d'un grande sensibilité ; un appui bref sur le bouton fait monter ou descendre le 150. Je juge plus opportun de caler une assiette stable en jouant finement sur les gaz ou le pas d'hélice après dégrossissement au trim'. D'ores et déjà, le Skyleader montre une surprenante bonne volonté à voler comme on lui dicte et non comme il l'entend. C'est en effet souvent le cas avec les machines rapides. Pas ici. Sa neutralité, quasi placide lui vaut une côte d'estime particulière. Pas inconfortable dans les dernières turbulences de la journée, il croise à plus de 200 km/h sans remue-ménage. Côté acoustique, pareil, c'est acceptable. Avant d'entamer les tests de maniabilité, j'enchaîne quelques virages en souplesse, histoire de voir comment réagit la bille du Dynon (il n'y a malheureusement aucun autre appareil embarqué). Elle semble soudée. Virage au manche, pieds au plancher, elle dérape d'une demi valeur. Exceptionnel. Côté stabilité, le 150 ne mérite que des éloges. Très nerveux à revenir au neutre en lacet, avec environ une seconde et une oscillation, il n'est pas moins équilibré en roulis, revenant à plat après 3 secondes à droite comme à gauche. Un peu plus long sur l'axe de tangage, avec 1 petite minute et une phugoïde à 4 ondes, il s'avère capable de voler seul, tenant son cap et son assiette sans intervention du pilote. L'efficacité aux ailerons (différentiels) est dans la bonne moyenne, avec moins de 2 secondes pour passer de -45° à +45° (et inverse). Notons encore l'agrément des commandes qui s'affermissent avec la vitesse. C'était le défaut majeur que je constatais sur son concurrent VL3. Réduction des gaz et du pas pour voir ce que ce bon camarade vaut dans les basses vitesses. D'abord la vitesse de contrôle mini, volets déployés ; j'enregistre 55 km/h avec un moteur à 3 000 tr/mn et une assiette à cabrer impressionnante.


La principale qualité du Skyleader réside dans ses qualités de vol. Son comportement à basse vitesse est digne des meilleurs ULM traditionnels.


Tout le ''matos'' sorti en configuration d'atterrissage, le 150 vole encore très bien à 55 km/h.



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