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Essais

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Le Tetras CTS est un voyageur qui bénéficie de performances valorisantes et d'un confort en cabine plus qu'acceptable. Seules les masses d'air turbulentes parviennent à troubler la sérénité de l'équipage.


Humbert Tétras 912 CTS


Le tricycle le plus classique du marché



Accès rapides


De belles prestations

J'envoie les gaz progressivement pour éviter de faire caviter la tripale Swirl montée en lieu et place des Windspoon FC qui équipent d'ordinaire les versions B, BS et CS. La composante arrière non négligeable allonge la distance de décollage ; dans ce cas, on ne brusque pas la rotation et on ''pousse'' le palier d'accélération. Le décollage est toutefois rapide et nous voilà en pente de montée maximale, avec un cran de volets à 95 km/h et 900 ft/mn. Tout rentré, on obtient 1 050 ft/mn à 120 km/h avec une compensation négligeable aux palonniers. La plate-forme est à 2 000 ft ; nous évoluons donc entre 4 500 et 5 500 ft. Le Tetras est à la charge maximale. Il fait 18°C pour 1020 hPa, avec un vent installé de 15 kts au SE (dégradation de portance due au relief) et une nébulosité propice aux turbulences. L'étalonnage du badin indique un optimisme insignifiant (2 à 3 %). Ainsi, à 4 000 tr/mn enregistre-t-on 140 km/h ; 159 km/h à 4 400 tr/mn ; 173 km/h à 4 800 tr/mn et 186 km/h à 5 200 tr/mn. Les chiffres annoncés par le constructeur sont donc validés. La vitesse de pointe reste vraisemblablement en deçà de la VNE donnée pour 210 km/h. L'allure de croisière économique est d'environ 165 km/h et la croisière rapide tutoie les 190 km/h. Pas mal, pour un ailes-hautes de 15 m², âgé de 15 ans. J'entame le programme par les tests de stabilité. Après une pichenette à cabrer, le Tetras compte 50s et trois pleines oscillations pour recouvrer son assiette. En roulis, trim réglé aux oignons, l'appareil établit une longue spirale sans engager. Un léger défaut du carénage de roue avant contrarie la stabilité en lacet. Jacques m'avait prévenu du phénomène, à peine gênant selon moi, et a déjà entrepris d'en refaire le moule afin de neutraliser sa réaction au souffle hélicoïdal. Moteur à 4 500 tours, l'émission sonore reste acceptable, ce qui participe au confort des occupants. En revanche, les ailes rigides et surfacées relatent avec raideur le pavage inégal de la masse d'air présente. Réactif en dépit d'une commande d'ailerons un poil ferme, le Tetras reste sous la barre des 2s pour gîter de -45° à +45° et vice-versa. Il enchaîne les exercices sans précipitation, n'entraînant aucun sur-pilotage et restant neutre dans toutes ses réactions, un rien nonchalant, semblant indifférent à ce qui n'est pas la logique et la trajectoire du vol... J'aime bien ces aéronefs faits pour voler sans stresser l'équipage, dont on peut, en toutes circonstances, lâcher le manche sans partir en figure.


Motoriste de la première heure, J. Humbert a réalisé une implantation moteur très professionnelle dont on remarque la parentée avec les blocs VW ou JPX qu'il préparait autrefois. Les accessoires employés sont assez chers, mais de qualité supérieure.


J. Humbert juge que loger l'échappement sous le capot représente un risque qu'on peut éviter. Le montage d'un silencieux type moto sous la cellule est une solution désormais courante en aéronautique légère. L'émission sonore perçue en cabine est acceptable.


L'allure de croisière économique est d'environ 165 km/h et la croisière rapide tutoie les 190 km/h.



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