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Essais

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Le SD-4 est très rapide, comme le prouve sa vitesse de pointe de 200 km/h avec seulement 80 ch. Encore quelques détails techniques à régler pour en faire un voyageur hors pairs.


Tomark Aero Viper SD-4 - 912 UL


Des performances étonnantes



Accès rapides


200 km/h avec 80 ch

Au roulage, les palonniers sont fermes et directs. Cela contribue à des évolutions serrées sans nuire à la précision, ni au guidage jugé excellent. En revanche, la butée inférieure de suspension à sandow n'étant pas amortie, des chocs désagréables se font entendre sur les pistes non revêtues. Un point à corriger sans attendre. La commande de freins est ergonomique avec un blocage parking simple et pratique. Si la puissance du dispositif n'est pas caractéristique, le dosage est aisé et la position intelligente, juste sous la commande des gaz. La visibilité vers l'avant et les côtés est parfaite. On vérifiera lors de l'arrondi l'agrément d'un champ de vision dégagé qui permet de surveiller le point d'aboutissement jusqu'au contact des roues. Les fenêtres arrières favorisent l'observation du circuit d'aérodrome.


La suspension avant doit être revue afin de ne pas marteler sa butée inférieure sur les pistes bosselées.


200 km/h avec 80 ch

Chargé au maximum avec un cran de volets, le Viper s'élance vivement sur la piste en herbe du Plessis-Belleville, eu égard aux 80 canassons qui l'entraînent. Le palier d'accélération est un peu appuyé histoire d'atteindre les 125 km/h qui semblent optimaux pour obtenir un taux de montée maximal de 1 100 ft/mn. Un effort sensible au palonnier droit est nécessaire pour tenir la symétrie. De même, on vérifiera en croisière rapide la nécessité de laisser un peu de pied à gauche en permanence. Un trim de lacet serait une assistance appréciable sur cet ULM. Les conditions d'essais sont : 1028 hPa, 26°C et une convection de fin de journée faiblissante. Le modèle d'essai dispose d'une hélice Duc Swirl Inconel proposée en option. L'étalonnage du badin donne : 136 km/h au GPS pour 150 lus à 3 500 tr/mn ; 153 chrono pour 167 badin à 4 000 tr/mn ; 172 pour 188 à 4 500 tours et 187 km/h réels au lieu des 207 indiqués à 5 000 tr/mn. La vitesse maxi s'établit à 200 km/h à 5 450 tr/mn, preuve d'un pas d'hélice polyvalent. Durant la partie balade de l'essai, je remarque deux allures qui semblent donner une bonne harmonie d'ensemble : 156 km/h (réels) à 4 200 tr/mn et 172 km/h à 4 530 tours. Exempt de vibration, le Viper se montre neutre et bien assis sur aire. Côté confort, outre que les assises manquent de moelleux, les ailes très rigides ne filtrent aucunement les mouvements d'air. En conditions agitées, le Viper confond donc vol et rodéo. De plus, l'isolation acoustique est inexistante. Cela se traduit en cabine par une cacophonie de résonances métalliques stressantes. Un isolant phonique sur la cloison pare-feu et les pans contigus serait un possible début de réponse. Bon point pour les deux aérateurs latéraux type planeur (coulisse et écope) qui rafraîchissent convenablement le cockpit. La verrière possède dans sa partie frontale un dégivrage frais ou chaud (quand on choisit cette option facturée 600 euros, soit 2 euros le gramme !). Notons la parfaite étanchéité du plan de joint frontal de la verrière.


Très joli montage du moteur. Bâti solide et bien conçu, faisceaux électriques, hydrauliques et aqueux parfaitement maîtrisés. Rien à redire, hormis un étrange montage des starters...


Les karmans d'ailes participent au bon rendement aérodynamique du Viper. Toutes les liaisons sont parfaitement réussies.


Les aérateurs type planeur sont très efficaces en vol. Leur qualité est indiscutable et ils permettent de passer l'objectif d'un appareil photo.



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