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Aérodrome Chaubuisson


Le Bréguet de Chaubuisson



Accès rapides


Un géant des airs sur un socle en béton

Figure symbolique de l'aérodrome Chaubuisson, ce Bréguet double pont est arrivé en 1968, acheté aux Domaines par Jean-Claude Savigny. Il a été découpé dans un hangar du Bourget où il était stocké, puis amené par camions en ce lieu. Auparavant, il volait aux couleurs d'Air France et réalisait des rotations entre Paris, Marseille et Alger avec une centaine de personnes à son bord. Une opportunité formidable a failli lui offrir un dernier vol inattendu. En effet, lors des options de transport, à la saison du salon du Bourget, un hélicoptère russe Mi26 capable de soulever 20 tonnes semblait n'être venu en France que pour emporter le fuselage qui mesure quand même 5,5 m de haut, 29,5 m de long et 3,3 m de large une fois démonté, et allégé ne pèse que 18 tonnes. Mais à cette époque la guerre froide battait encore son plein, de sorte que l'armée française a interdit ce transport qui risquait de dévoiler de polichinelles secrets des tas. Rassemblés sur le terrain Est-parisien, les éléments du Bréguet ont été remontés. L'avion a été progressivement aménagé, puis complètement restauré en 1982. Il est devenu restaurant permanent en 1984. Cette même année, l'aéroclub Etienne Boileau a été rebaptisé Chaubuisson, nom du lieu-dit où il est implanté. Notons à ce propos une autre originalité de l'endroit : l'aéroclub est propriétaire du sol. Et de ce fait, après avoir accru le foncier de 18 ha en 1986, la piste revêtue a été créée pour faciliter les vols hivernaux. Le balisage lumineux pour le vol de nuit des ACFT basés a été implanté dans la foulée. Un court de tennis a été aménagé, puis une piscine, et enfin un practice de golf. Vous l'aurez compris, Fontenay n'est vraiment pas un aérodrome ordinaire. Le club est ouvert tous les jours et compte deux salariés. Sa résidence est un chalet accueillant, disposant de tout le confort, d'un bar, d'un bureau, de commodités et d'un poste informatique connecté au service des pilotes. On s'explique dès lors que soit réclamée une taxe d'atterrissage, symbolique en regard des services et de l'accueil.


La terrasse permet de déjeuner ou de prendre une collation à l'ombre des ailes.


Une carlingue en guise de resto'

On accède au restaurant par le traditionnel escalier d'embarquement et sa passerelle, ce qui constitue un bond de 40 ans vers le passé. Le premier pont est agréablement décoré, frais, clair et fleuri. Un escalier en colimaçon emporte au second niveau, à la salle à manger principale dont la capacité est d'une quarantaine de couverts. On n'est ni à l'étroit, ni renfermé. Des photos sous verre imagent l'Histoire aéronautique et honorent Louis Bréguet. Les gouttières à bagages d'époque invitent à jeter les effets encombrants. Guy Carpentier, le maître des lieux, accueille les convives sans protocole ampoulé. Si l'humour vous est étranger, mieux vaut glisser vers d'autres cieux, barbifier de grincheux spleenétiques. Car ici, l'ambiance n'est pas à la morosité... Et tant mieux d'ailleurs, parce qu'on a beaucoup à gagner à se dérider les zygomatiques. En premier lieu, cela ouvre l'appétit et coup de bol, vous êtes là pour ça. Le Bréguet propose une cuisine traditionnelle française pour une carte moyenne de 15 à 28 euros mérités. Si le temps est au beau et au chaud (contrepèterie belge complexe), préférez le déjeuner à l'extérieur, à l'ombre d'une aile... L'endroit est simplement charmant.


Le pont inférieur fait office de salle de reception.


C'est au pied de l'échelle qu'on reconnaît le dîneur.


Le pont supérieur du Bréguet est aménagé en restaurant, avec des tables intimes pour deux ou quatre personnes.



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