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L'Ikarus C52 a gommé de manière radicale les lourdeurs esthétiques du C42. Apportant un gain en terme de performances et d'agrément de pilotage. Les ailes sont toujours structurées en aluminium (un tube par bord d'attaque et de fuite avec tubes de poussée et câbles anti-déformation), mais contrairement à ses devanciers sont habillés d'un revêtement composite plus aérodynamique. Elles se terminent par des winglets. L'envergure est de 8,69 m pour une surface de 12 m². L'empennage historiquement en tubes entoilés est désormais en composite structurel, monobloc pour la profondeur, en tube aluminium ''habillé'' composite pour la dérive five et structurel pour la dérive mobile. Le C52 repose sur deux lames en AU 7075 reliées entre elles par une lame élastique en acier qui assure la suspension. La structure de cellule reprend la traditionnelle poutre longitudinale (ø 160 mm, ép 2,5 mm), avec sa cabane en aluminium et coques composites. Le degré de finition est excellent, avec d'agréables équipements comme les sièges réglables en continu, longueur et inclinaison. Les performances augmentent notablement, avec 197 km/h en croisière à 75% (100 ch) et 210 km/h en pointe, tout en respectant la Vs0 de 65 km/h. L'usine annonce une finesse de 11. Le réservoir a une contenance de 65 litres. La masse à vide avec parachute est de 290 kg et peut descendre à 279 kg selon version et équipement. Le C52 est vendu de 69 000 à 77 500 euros ttc selon finition (Club - fibre de verre, Compétition - fibres multiples ou Champion - carbone), avec moteur Rotax 912 UL. Parachute et moteur 100 ch rajoutent 7 400 euros à la facture. Une configuration qui permet de voler à presque 200 km/h en croisière avec une Vno appropriée.

L'Ikarus C42 modèle C reprend le design extérieur de ses devanciers en intégrant des éléments techniques du C52 qui le font progresser en terme de finition et de performances. Ainsi, les ailes conservent leur entoilage chaussette, mais bénéficient d'un bord d'attaque composite qui garantit le maintien du profil, bénéficiant aux basses et hautes vitesses ainsi qu'à la manoeuvrabilité et à l'autonomie. Les saumons winglets sont également repris. La trappe de coffre est plus grande, afin d'y loger un fauteuil roulant ou un enrouleur de remorquage planeur. La profondeur bénéficie d'un tab' d'équilibrage et les ailerons de palettes, ces appendices étant destinés à rendre les commandes plus légères. Contrairement au C52 qui revendique un usage voyage, loisir et confort, le C42/C reste un travailleur corvéable solide et fiable dont certains exemplaires totalisent des horaires impressionnants. Des karmans de bord de fuite évitent désormais l'intrusion d'eau dans l'habitacle en cas de pluie intensive. Le C42/C est vendu de 58 300 à 67 400 euros ttc selon finition (Club - fibre de verre, Compétition - fibres multiples ou Champion - carbone), avec moteur Rotax 912 UL. Parachute et moteur 100 ch rajoutent 7 400 euros à la facture. Une configuration qui permet de voler à presque 200 km/h. La masse à vide avec parachute est de 290 kg et peut descendre à 279 kg selon version et équipements.

L'Ikarus C42/B poursuit sa carrière, mais cette fois le constructeur insiste sur la version remorqueur de planeurs qui suscite désormais un intérêt certain pour les clubs de vol à voile qui voient ainsi la possibilité de rajeunir leur flotte motorisée tout en réalisant des économies, tant à l'achat qu'à l'usage. Homologué DGAC et FFVV, le modèle exposé à été utilisé aux championnats de France Junior FFVV à Cambrai. Le C42 de base est vendu 55 100 à 63 700 euros ttc selon finition et la version de remorquage prête à voler est tarifée moins de 70 000 euros ttc de base.