A l'origine, les jeux olympiques avaient pour but d'honorer le dieu Zeus

Généralement, quand on veut honorer un dieu, on se sort les doigts du fondement et on met le paquet sur l'image.

L'ouverture des jeux 2024 a eu lieu mardi 16 avril 2024 à Olympie en Grèce et a été célébrée par un spectacle d'une rare élégance, mélange de grâce et d'esthétique. Un balai sobre interprété par une vingtaines de personnes splendides, toutes en unicité et en discrétion. Leur mission : traduire les valeurs de l'olympisme : amitié, respect, excellence.

Dans cette exhibition, les acteurs partagent d'être femmes, belles, minces, musclées, blanches, brunes, valides, décentes, élevées et mesurées...

Mais alors... quid de la diversité ?

Quid des hommes ?
Quid des trans', drag', andro', intersex, bizarres ou pluridentitaires ?
Quid des grosses, des gros ?
Quid des moches ?
Quid des bossues ?
Quid des handicapés ?
Quid des manchots, unijambistes ?
Quid des aliénés ?
Quid des racisés ?
Quid de la vulgarité ordinaire, des ongles et faux-cils démesurés ?

Où est la richesse des nations, la jeunesse des faux-bourgs ?
Où est la bruyante poésie des rappeurs empaleurs de bébés blancs ?
Où sont les valeurs Ayanak, Assatra... ?
Pas vu.

Donc, les grecs qui voulaient enchanter la planète avec un spectacle de haute tenue, ne sont que des gros cons racistes, anars d'extrême drouate.

Y'a pas d'autre explication.

Rassurons-nous, la vraie diversité sera présente pour la cérémonie parisienne...

Miguel Horville