ÇA... (It à l'origine), n'est pas le retour de l'abominable clown de Stephen King. Encore que de clown, on puisse en parler. Comme je l'avais déjà abordé en novembre 2016 à propos d'une journaliste, qu'écris-je... d'une présentatrice... plutôt d'une crétine, qui qualifiait le bon peuple votant de ''ça'' : ça a bien voter aujourd'hui !

Cette phrase, que certains pourraient trouver anodine, est loin de l'être, bien au contraire.

Car le dictionnaire identifie le pronom ''ça'' comme démonstratif masculin singulier et contraction sémantiquement faible de ''cela'', prenant un caractère péjoratif quand il s'applique à une personne ou un groupe d'individus.

Pour faire simple, ''ça'' représente la plèbe (traduisez les cons), quand celui qui l'utilise se croit moins gueux et bien au-dessus des ''ça''.

Pourquoi je remets ''ça'' sur le tapis ?

Parce que ''ça'' semble avoir la peau dure.

Après la naine des JT, c'est le croustillant professeur Macron qui nous lâche un '' je sais que ''ça'' râle''...

Bah oui, mon prince, mon seigneur, mon roi, et même que parfois ''ça'' vous emmerde.

Si d'aventure j'aurais pu vaguement m'intéresser à un personnage différent des imbéciles qui l'ont précédé, ce petit ''ça'', ce petit rien qui en dit si long me rappelle que ces gens-là n'ont que mépris pour la valetaille qu'ils imposent et trop souvent indisposent.

Miguel Horville