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Réaction à l'édito de mai 2020
Bonjour,
Votre édito de mai 2020 est bien courageux. Une info sur l'action ALSTOM SBF120 ? Merçi pour votre site, très bons vols à vous. Cordialement
Patrick Briant - 02/06/20
Bonjour Patrick,
Merci de votre agréable message. Pour être tout à fait franc, je n'y connais rien en bourse, en finance et encore moins en fructification du blé. Comme souvent, j'ai pioché ce récit dans les méandres pas toujours nets de mon esprit, après toutefois une enquête très sérieuse sur le comment et le pourquoi de certaines privatisations, sur les textes qui s'y associent et sur les bénéficiaires donc tout est vrai, sauf mes bénéfices !
L'action Alstom est revenue en mai au niveau de février, soit 44 piastres le ticket ; l'acquisition de BombardierTRR semble quant à elle renégociable. Mais encore une fois, je n'y connais rien. Cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Edito d'avril 2020
Merci Miguel, toujours un délice tes éditos. Perso, je reprendrais les vols lorsque mon aéro-club ré-ouvrira, pas le choix. Moi aussi,je rêve, de taguer au fronton de ma Mairie ''Liberté'', car celle-ci se réduit inexorablement. En aéronautique nous y sommes habitués avec les ZRT - ZIT compliquant toujours plus nos sorties. Mais c'est nouveau, pour notre génération de citoyens disciplinés, résignés, mais innocents et surtout pas dupes. Peut-être faudrait-il conseiller au gens de lire ou relire ''1984'' de Orwell, pour leur montrer le chemin prenons.
Et puis, je taguerais aussi ''Egalité'', au regard de comment est recherché le confinement, par ''Mr l'argent'' dans des zones bien identifiées, que des marchés, des commerçants sont fermés, au profit des grandes surfaces. Il nous reste Fraternité, pour combien de temps ? Coup de chapeau, aussi, à J-P. Pernaut qui a pris le risque de déroger à la grande messe médiatique télévisuelle. Cordialement.
Salvatore Rizzo - 28/04/20
Bonjour Savatore,
Merci pour cet agréable courrier. Il nous reste la fraternité... Oui, peut-être. Dans mon esprit, on ne se dénonce pas entre frères. Or certains ne semblent pas insensibles aux charmes d'antan, quand de joyeux enculés dénonçaient leurs voisins pour des raisons sordides, voire seulement par vice, comme un nain torture un chat pour ''voir'' ce que ça fait, qui pleure comme une fillette quand on le pince et qui plus tard devient criminel homologué, avocat ou politicien. Je n'aime pas la fraternité vue à travers le prisme de la bien-pensance. La fraternité, c'est quand on aide l'autre par empathie, généreusement, pas par obligation sociale. Cordialement
Miguel Horville - ULMäG.fr
Merci pour ce moment
Bonjour Miguel,
J'ai adoré votre dernier édito (avril 2020). Un beau récit qui se termine mal, mais ce n'est qu'un rêve, n'est-ce pas ? Le passage ''non subversif'' : des images nombreuses, colorées, des milliers, des éclats, de la lumière, des personnes, des objets, du jaune, du bleu, du rouge, du noir, une avalanche d'informations qui me fait perdre pied, m'a rappelé l'actualité presque oubliée des manifestations : du jaune (les gilets), du bleu (la police), du rouge (le sang), du noir (les gens éborgnés). Je ne crois pas à une coïncidence ! Donc pas subversif, mais un peu quand même, non ? Permettez-moi de rectifier votre réponse au courrier du 20 avril : à ce jour, le bilan de mortalité en France reste identique aux autres années à quelques variations en plus ou en moins selon les régions. L'INSEE vient de publier les chiffres de mortalité sur les 1er trimestre des quatre dernières années. 2020 a fait 5000 morts de moins que les années précédentes. Ces chiffres montrent qu'on est en train de ruiner la France pour rien. Je termine par ces quatre mots : ''merci pour ce moment'' ! Amicalement.
Philippe Noir – Paris - 22/04/20
Bonjour Philippe (alias Valérie ?),
Merci pour cet agréable courrier. Vous me prêtez un esprit subversif que je n'ai pas ;-) Mais comme vous je ne crois pas aux coïncidences, du moins je m'en méfie. Alors peut-être avez-vous raison... Un rêve, sûrement, oui, j'ai rêvé cette aventure. Mais si puissamment... En revanche je ne rêverai pas mon décollage de mai. Il sera la bouffée d'oxygène indispensable après l'infusion de conneries et de mensonges qu'on nous a servis. Si des mômes de 5 ans peuvent s'entre-morver à la cantoche, rien ne justifie qu'on m'interdise de décoller de ma piste perso pour un bref vol local. Bien sûr je signerai le renoncement aux secours, c'est un préalable moral incontournable. Après, bien audacieux et con sera l'agent qui trouvera à y redire. Concernant les chiffres de l'INSEE, je crains qu'ils ne soient un peu biaisés par le fait qu'un pays à l'arrêt génère moins de morts accidentels. C'est pourquoi je n'ai pas été dans cette voie ; similaire me semble être le terme approprié. Cordialement
Miguel Horville - ULMäG.fr
Responsabilité ?
Bonjour ULMaG,
Miguel, j'apprécie en général vos éditos et vos prises de position. Mais pas le dernier (avril 2020). Tout le monde redouble d'efforts pour se battre contre un virus exterminateur, pendant que vous prenez le parti de voler en rêve ou en réalité (je n'ai pas bien compris votre message). On peut être passionné d'aviation et pendant le temps de la pandémie s'intéresser à autre chose. Il y a tant à faire pour aider les soignants par exemple. La France, et le reste du monde sont à l'arrêt. Je pense qu'il serait convenable de laisser le loisir un moment à la porte de nos pensées. Nous auront davantage de plaisir à le retrouver après la crise. Qu'en pensez-vous ? Aéronautiquement.
P. Malherbe - 20/04/20
Bonjour,
Je ne partage pas du tout votre vision. La pandémie est terrible, c'est incontestable. Elle tue des personnes. Mais à ce jour, le bilan de mortalité en France reste identique aux autres années à quelques variations en plus ou en moins selon les régions (je n'ai pas connaissance des autres pays).
La France a fait le choix du confinement, soutenue par une majorité de français. Je n'ai pas d'avis sur la question du bien-fondé de ce choix. Je fais ce qu'il est sage de faire : sorties réduites au minimum pour faire les courses ; masque et gants en public... J'ai la chance d'habiter dans un lieu privilégié avec beaucoup l'espace ; on oublie théâtres et restaurants et on profite de vastes prairies. Et oui, cela me pèse qu'on me prive de la liberté de voler. Je sais qu'en cas de crash je mobiliserai des secours utiles ailleurs. Comme les ausweis sont revenus à la mode, j'accepte de signer un renoncement aux secours durant la période critique. Si je me plante, je me démerde ou je crève. On parle aussi de la jalousie générée par certains qui s'amusent pendant que d'autres souffrent... On ne peut pas empêcher la connerie. Quand les Pilatus PC21 tournent des boucles sur mon toit pendant presque une heure en plein confinement, je ne suis pas jaloux ; je les regarde et je rêve. Ils me font du bien. Et de retour à la base, des travailleurs réparent les avions, contribuant à maintenir un minimum d'activité. Mais s'il faut emprisonner tout le monde par peur du morpionus, alors d'accord. Laissons tout tomber. Laissons surtout tomber l'économie de notre pays, au profit de notre sécurité. Plus que jamais la citation attribuée à Benjamen Franklin est d'actualité : un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux.
Aider les soignants... Je veux bien vous entendre. Etant scribouillard, je ne vois pas bien ce que j'irai faire dans un hosto, à part choper une merde nosocomiale et me retrouver à la charge de l'institution.
Je sais que ma vision n'est pas politiquement correcte, mais je considère que si chacun se prenait davantage en mains, notre société serait moins fragile et moins prompte à demander de l'aide et de la sécurité. Je me fous que certains aient choisi de s'entasser dans des cages à poules. Si ce n'est pas le virus qui les décime en grappe, la pollution sonore, la promiscuité, la violence ou les clochers les tueront presque aussi sûrement. Avec d'autres bouseux, j'ai choisi de m'enterrer loin de cette agitation. J'ai opté pour le calme et une vie libre dans une région que le virus n'a pas encore découverte. Mais au motif de l'égalité (et surtout du plus bas dénominateur commun), on me contraint à cesser de vivre. Cela ne me plaît pas et cela ne plaît pas du tout à l'économie.
Vous semblez penser que demain sera comme hier ; c'est votre idée. Je crains que non et je crains surtout qu'une récession globale ne fasse passer le loisir au second plan pour beaucoup de gens et que ce concept n'existe plus pour quelques uns. Donc commencer dès aujourd'hui à oublier ma passion de voler, c'est en quelque sorte accepter la prison à perpétuité. Un peu dur quand on est innocent, non ?
Donc rendez-vous en l'air le 11 mai, comme l'a décidé notre président. Cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Rêve ou réalité
Bonjour,
Rassurez-moi : votre édito d'avril 2020 est bien un rêve ? L'enchaînement des événements semble le montrer. J'ose espérer que vous n'avez pas volé sous confinement pour subir l'arraisonnement et la verbalisation ! Ce serait dommage pour vous et pour la communauté qui peut se passer de ce genre de publicité. Si c'est votre rêve, belle histoire et belle écriture. Bien à vous.
Robert B. - 20/04/20
Bonjour Robert.
Soyez rassuré : tout ce que vous avez lu s'est réellement déroulé... dans un rêve. Tout est vrai, je ne mens jamais. Malheureusement... Cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Un trip réussi
Bonjour Miguel,
Bravo pour ton édito d'avril 2020. J'ai suivi ton ''trip'' comme si je le vivais moi-même. Réjouissant ! Et je tiens à te remercier pour les références que tu apportes dans tes textes. Tu m'as plongé dans l'univers d'Orson Welles et des années 20. Un pur bonheur, qui oblige les non-initiés, dont j'avoue humblement faire partie, à se creuser la tête (et celle de Google !). Un grand merci pour ton travail et ton journal.
Cordialement.
Jacques Delandes - 19/04/20
Bonjour Jacques,
Merci de ton agréable courrier. J'ai vécu cette histoire en promenant ma chienne Gogo en forêt. Ce moment de calme quotidien m'inspire. Qu'un héros de Welles émaille le récit n'est qu'un élément de décor... Il est vrai que les années 20, la crise qui a suivi, la bourgeoisie débridée, la folie du Gatsby de Fitzgerald, tout cela concourt à imprégner n'importe quelle niaiserie d'un parfum d'authenticité. On a presque l'air savant quand on monte un bateau avec ces quelques ficelles. Que les auteurs ''sérieux'' me pardonnent de dévoiler une part de leur secret... Cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
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