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Skyleader GP One - 912 UL
octobre 2013 - par ULMag
Le juste équilibre
Le GP One était attendu depuis longtemps. Mais l'usine Skyleader qui le fabrique a préféré différer sa sortie pour proposer un produit abouti. L'essai d'un modèle de pré-série donne déjà une bonne idée de ce à quoi doit ressembler un ULM moderne.
Accès rapides
De belles références
Le GP One est construit par la firme tchèque Skyleader située à Jihlava, qui construit par ailleurs une gamme de cinq aéronefs métalliques des séries 100, 150 et 200 (ULM) ou 500 et 600 (LSA). Conçu initialement pour les aéroclubs, ce modèle est défini comme un appareil d'école économique ou de loisir, moderne et performant, facile à piloter et d'une grande qualité de fabrication. Très semblable au MP-02 fabriqué par Aero Kros (Krosno, Pologne) et distribué par JMB Aviation, il en diffère toutefois par son aménagement intérieur, la position de ses commandes, la forme du capot, les gouvernes et quelques autres détails. Les deux machines partagent néanmoins une stratification 100% carbone, réalisée chez Stemme dans le cas du GP-One, et un système de clavetage rapide des ailes, type planeur.
Les formes du GP One sont douces pour parfaire l'aérodynamique ; la construction est sérieuse, réalisée avec soin jusque dans les moindres détails.
De belles finitions
Le GP One se distingue du reste de la production par une voilure dépourvue de hauban et un empennage en T. Outre son cousin précédemment cité, on le compare aux appareils produits par Pipistrel, ce qui est pour le moins élogieux. Les formes sont douces et agréables, avec une aérodynamique soignée. De l'inspection initiale ressort une sensation de sérieux. La construction est précise et ne laisse rien au hasard. L'aile et l'empennage se démontent en une heure. Les volets bénéficient d'une cinématique split (uniquement sur l'intrados des ailes), à commande électrique de série. La gouverne de profondeur est équilibrée, avec un trim' également électrique de série (avec voyant de position). Deux réservoirs structuraux de 55 litres sont situés dans les ailes. Le train principal est composé de lames en carbone. La fourche conjuguée est en acier, avec reprise d'effort dans l'habitacle. La motorisation fait appel au Rotax 912 de 80 ch associé à une hélice tripale Woodcomp réglable au sol. Un bâti court assure la fixation sur la cloison pare-feu composite. Le montage est irréprochable. Le freinage hydraulique agit sur le train principal, avec position stationnement.
La planche de bord du modèle de pré-série est imparfaite : pas de place pour de grands afficheurs, un peu trop haute, incommode en école, avec un placement illogique de certains appareillages. Rien que l'usine ne manquera de rectifier à l'avenir.
La sellerie est trop mince. Le confort qui en résulte est sommaire, notamment au niveau des fesses. Si la climatisation est réussie (avec de simples aérateurs basiques), l'isolation phonique doit être renforcée. La position de pilotage est très agréable, assez reposante, mais pas avachie.
Avec une vingtaine de litres (pour 20 kg de charge maxi), le coffre est sous-dimensionné. Un ULM qui offre presque 7 heures d'autonomie (donc adapté au voyage) doit pouvoir embarquer quelques affaires.
Réactivité
La présente prise en main du GP One a été faite sur un modèle de pré-série. Suite à cet essai et au débriefing qui a suivi, le constructeur a admis les critiques qui ont été faite et s'est engagé a remédier au maximum d'entre-elles.
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