A cause de leur voilure tournante, autogires et hélicoptères n'ont, jusqu'à présent, pas accès au parachute structurel. Quelques montages ont été imaginés, notamment en suspension inversée, l'appareil chutant ''tête en bas'', avec le risque non négligeable d'écraser ses occupants à la réception. L'équation à résoudre impliquait que l'on osât faire tourner la sangle maîtresse du parachute. Principe sur lequel s'est penché GRS Galaxy, et qui a fait l'objet d'une innovation majeure. Plutôt que craindre l'emmêlement des suspentes dans le rotor, on accroche lesdites suspentes à la tête du rotor. Ce dernier étant en rotation, il faut créer une interface permettant à la première partie de la sangle de tourner librement sans entraîner le parachute. Un peu à la manière des crochets de remorquage delta fixés à l'hélice des pendulaires.

Le kit que propose GRS Galaxy se compose d'un parachute pyrotechnique en container cylindrique à expulsion latérale ; d'une platine en deux pièces à fixer en haut du mât de rotor ; d'une sangle Kevlar équipée d'un émerillon (partie rotative) ; d'un câble métallique et d'accessoires de montage.

Sur le MTOsport, le container est installé sous le moteur. L'éjection est prévue pour s'opérer du côté droit de l'autogire. Les deux demi-platines de mât sont fixées sur des points d'ancrage d'origine sans modification de la tête de mât, et reliées à l'avant par des rivets. Cette platine est donc placée juste au dessus de la couronne de prélancement. Elle sert à fixer le câble métallique passé comme un noeud coulant autour de la tête de rotor. En cas de déploiement, elle sera déformée et les accessoires de mise en place du câble seront arrachés pour que le noeud se resserre automatiquement. Le parachute et les accessoires occasionnent une surcharge de 15 kg. Le kit GRS autogire est vendu 840 euros ttc (en plus du parachute adapté à la masse de l'appareil).