Neuf pistes sont proposées pour réduire le risque d'accident lié à la pratique de l'ULM.
- Une participation accrue aux travaux de l'IASA (Institut pour l'Amélioration de la Sécurité Aérienne) avec notamment la réalisation d'un film DVD en collaboration avec la FFPLUM, sur le thème du parachute de secours; qui sera mis à disposition des pilotes, des clubs et OBL ainsi que des forces de police, de gendarmerie, et des unités de secours amenées à intervenir sur le terrain en cas d'accident.
- La refonte du cursus de formation des IULM (instructeurs ULM). Partant du principe que la qualité des pilotes est intimement liée à la qualité des formations dispensées, le souhait de la FFPLUM est de faire évoluer le recrutement, la formation et le suivi des connaissances des instructeurs, pour les adapter à l'évolution de la pratique de l'ULM (notamment en terme de navigation). Toutefois sans oublier les fondamentaux, c'est-à-dire, à l'enseignement du pilotage d'un ULM et pas celui d'un avion. Le posé en campagne en situation critique et la gestion des pannes moteur doit rester au centre des préoccupations.
- L'entretien et le développement de l'outil fédéral informatique RASU (Recueil Accidentologie Sécurité ULM). C'est un outil d'analyse corrective qui permet d'améliorer la perception de l'accidentologie en rassemblant toutes les données qu'elle peut recueillir à partir des renseignements humains et techniques sur les accidents.
- L'achèvement et le développement de l'outil fédéral informatique REX (Retour d'expérience) prévu pour être opérationnel au début de l'été 2011. Il est destiné à pallier le REC (Recueil des événements confidentiels) du BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses) qui est amené à disparaître à la même époque par manque de moyens financiers et humains. Les Fédérations aéronautiques, dans le cadre du CNFAS, ont décidé, en collaboration avec la DGAC et l'IASA, de mettre en place un logiciel commun, mais décliné par Fédération, permettant à chaque pilote, anonymement s'il le souhaite, et de manière volontaire, de décrire les incidents auxquels il aura été confronté. Les analyses seront ensuite mises à la disposition de tous les pilotes qui pourront en prendre connaissance.
- L'outil informatique BASULM, présenté en détail par Pierre-Henri Lopez, reprend les fondamentaux des fiches terrains comme Nav2000 ou NAVI. Cette base de donnée gratuite se destine autant aux pilotes privés qu'aux éditeurs de logiciels de navigation et même aux éditeurs de cartes papier comme la Cartabossy. Il s'agit d'une base de donnée contributive qui permettra la programmation de GPS. Cette nomenclature de référence sera donc le résultat de l'effort de chacun, avec une gestion centralisée par la FFPLUM.
- La création des Cadets de l'ULM dont le Tour ULM a été le ''baptême du feu'' vise à faire partager certains de nos vols à de jeunes pilotes, qui bien souvent, le brevet obtenu, volent peu par manque de moyens. Sous le contrôle de la FFPLUM et en partenariat avec les Comités Régionaux, des pilotes expérimentés transmettent leur expérience à des jeunes motivés. Les avantages de ce partage sont nombreux.
- Le PNVM. Après le ''Label Montagne'' créé suite à une collaboration de la FFPLUM et de l'AFPM (l'Association Française des Pilotes de Montagne) née dans le but d'entretenir les altisurfaces, la fédération ULM a créé le PNVM (Pôle National de Vol Montagne). Au terme de son développement, ce centre de formation au vol en montagne délivrera une attestation, espère D. Méreuze, donnera lieu à des réduction sur les tarifs d'assurance ou autres...
- L'opération d'aides financières à l'installation des parachutes sur les appareils des écoles ULM qui venait de se terminer, va reprendre grâce à des subventions (30 000 euros) reconduites de la DGAC pour les trois prochaines années.
- Le CNFTE (Centre national de Formation Technique et d'Essais) et les correspondants régionaux dispensent des formations dans le but d'entretenir ou de surveiller l'état mécanique des ULM. Un point essentiel pour assurer la sécurité.