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Essais

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Blackshape Aircraft Prime 912 S


La Ferrari du ciel



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Rencontre d'un autre type

Qu'on soit pour, qu'on soit contre ou même sans opinion, le Prime interpelle par son esthétique... parfaite ? Objectivement, je n'ai pas d'autre qualificatif à proposer. Design, proportions, ajustements... jusqu'à la décoration sobre et dynamique. Un coup de crayon pur doublé d'une gomme à défaut drastique. En résulte un aéronef racé, souple et nerveux comme un félin, un guépard ou une bestiole du genre. Phare d'atterrissage et feux à éclats sont parfaitement intégrés, sans aspérité, jusqu'au feu de queue qui termine la poupe en un profil parfait. Pas de poignée en saillie : les ouvertures (capot, verrière, coffre) se font au moyen de clenches affleurantes. La verrière s'ouvre sur la droite, aidée d'un vérin dont la puissance est insuffisante pour s'opposer au vent. Attention donc de ne pas laisser claquer la bulle. Large de 78 cm, le cockpit accueillera sans soucis tous types de morphologies.


Relégué loin devant sur un bâti qui n'en finit plus, le 912 S équilibre l'avion.


Passager en hauteur

Monter à bord (par l'avant de l'aile) ne pose aucun problème, le plancher pouvant supporter le poids de l'équipage. L'installation est aussi aisé à l'avant qu'à l'arrière. Notons que le modèle présenté jouit d'une finition luxueuse en cuir. Le passager bénéficie d'une hauteur sous plafond supérieure, mais de palonniers assez proches de l'assise, laquelle est souple et idéalement ergonomique. A y regarder de près, on s'aperçoit que la place arrière est loin d'être une relégation ; au contraire. Assis en léger surplomb, le passager profite d'une excellente vue sur l'extérieur, et paradoxalement très bonne aussi vers l'avant (du moins 3/4 avant), de manière à gérer correctement un atterrissage. L'appui-tête du pilote n'est pas un obstacle à la vue pour les personnes d'1m75 et plus. Sur notre modèle d'essai, la place arrière ne possède que le minimum de pilotage : palonniers, manche, gaz et trim' de profondeur. Le pilote profite quant à lui de palonniers réglables sans outil et d'une console ergonomique dont tous les boutons sont accessibles. L'écran Dynon est doublé d'un badin, d'un altimètre et d'un compas magnétique. La planche se dote en plus de la commande de pas d'hélice, d'un voyant de compensateur, d'une radio Garmin SL40, de la commande électrique de sortie des volets (à incrémentation sur 3 crans) et d'un aérateur qui s'avère efficace (un second sera positionné à l'avenir). La sortie des trains est électrique avec commande à gauche. La poignée de parachute uniquement accessible depuis la place avant fait actuellement l'objet d'un repositonnement pour être actionnée depuis les deux places. Une évolution essentielle. S'agissant d'un prototype ''laboratoire'', on excusera les petits défauts de montage perceptibles sur la planche de bord. Il va sans dire qu'ils seraient inadmissibles sur un appareil ''client''.


Montage traditionnel sur bâti dynafocal.


L'hélice à pas variable et ses cordons de commande.


La poupe du Prime se termine sur un feu à éclat parfaitement profilé.



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