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Blackshape Aircraft Prime 912 S


La Ferrari du ciel



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L'exception, ça se mérite

Exceptionnel... Le Prime est effectivement exceptionnel. A plus d'un titre. D'abord, par son design. Sans oublier son concurrent direct -le Shark- qui propose un concept analogue avec un look voisin, force est de reconnaître que le Prime revisite non seulement le design des ULM, mais aussi celui des avions légers, puisant dans ce qui existe de plus fameux, passé (on pense au légendaire Spitfire) ou présent (Pilatus PC-21, Embraer 312 Tucano). En terme esthétique donc, cet aéronef est une exception, poussant le raffinement jusqu'à la pointe de sa poupe. Ses performances font du Prime un des fleurons de la catégorie ULM. Si le pari de voler à 300 km/h est remporté (et pourquoi ne le serait-il pas?), on sera là encore dans l'exceptionnel. Certains des équipements qui dotent le Prime sont exceptionnels, comme l'ADM™ qu'on n'a jamais rencontré sur aucun ULM ou les réservoirs anti-déflagration. Et pour finir dans l'exceptionnel, l'approche de l'usine qui investit lourdement dans cet aéronef, qui le développe comme un produit industriel, à l'instar des constructeurs aéronautiques à l'origine de standards de l'aviation. Si la firme Blackshape démontre dans l'avenir autant de sérieux qu'elle semble en apporter actuellement, si elle maintient son effort au delà de l'effet de nouveauté, si elle se montre réactive et honnête face aux impondérables de jeunesse que pourrait connaître cet appareil, là encore nous assisterons à une histoire exceptionnelle. En conclusion de cette prise de contact, j'ai découvert un aéronef audacieux, pas compliqué à piloter, bien équipé et confortable. J'ai regretté de ne pas pouvoir bénéficier des performances promises, ou que les basses vitesses soient assez éloignées de ce qu'on attend d'un ULM. En usant des méthodes habituelles d'essai, je n'ai pas été en mesure de valider le décrochage à 65 km/h qui m'a été annoncé. Mais encore une fois, le Prime testé est un modèle de développement qui pourra encore évoluer. De plus, et c'est surtout ici qu'une certaine relativisation s'impose, la clientèle à laquelle s'adresse le Prime n'est pas conventionnelle, au sens ULM du terme. A 160 000 euros ttc sans option, cet appareil se destine à des pilotes venant d'horizons aéronautiques variés, certainement pas au propriétaire de Skyranger qui désire monter en gamme. Donc comparer le Prime à un ULM ordinaire serait une démonstration peu convaincante. Une Ferrari est-elle faite pour rouler ''raisonnablement'' à 90 km/h. Si oui, permettez-moi de lui préférer une familiale diesel dans laquelle je loge trois valises et deux belles-mères. Le Prime revendiquant pleinement le surnom de Ferrari du ciel et puisant son inspiration dans l'exception, omettre ou relativiser les contreparties de son audace ne mettra pas en péril le petit monde de l'ULM.





L'intégration des feux de navigation est très soignée, sans la moindre partie en saillie.


Instrumenation haut de gamme et options à gogo.






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