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Essais

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Blackwing 912 S FG ULM


L'excellence suédoise



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Comme toutes les bonnes choses ont une fin (au contraire des mauvaises qui semblent se perpétuer), l'heure est venue de rendre le Blackwing à ses démonstrations et de m'en retourner vivre parmi les terriens, un peu changé toutefois après un tel vol. Comme on dit : l'expérience est la somme de toutes les expériences ; mais celles qui comptent double font de l'expérience une vie. Comme j'en ai l'habitude, je demande à mon accompagnateur suédois de ne pas m'indiquer la procédure, seulement de reprendre la main si je glisse dans le scabreux. Cela vaut pour cet ULM comme pour les autres, afin de valider l'appartenance réelle à la catégorie, et la faisabilité d'un vol complet par un pilote sans compétences particulières. Plein petit pas pour conserver de la ressource et ralentir l'appareil, je passe en finale à 110 km/h avec 1 cran de volets. Je profite de cette phase du vol pour valider la bonne visibilité vers l'extérieur ; parfaite vers l'avant et les 3/4 grâce à une planche de bord basse et un dessin calculé de la verrière, correcte sur les côtés et bien sûr peu dégagée dans les secteurs arrière. La vitesse chute rapidement et je dois remettre un peu de gaz pour conserver la pente. Bonne caractéristique qui permet d'appréhender des pistes enclavées. Deuxième cran en courte finale pour parfaire la vitesse de contact, mais là, je suis un peu rapide et ''mange'' de la piste. Le vent toujours de travers ne pose aucune difficulté ; il est à peine ressenti. Les roues touchent le sol sans heurt, au point que j'accompagne longuement l'arrondi par prudence, n'étant finalement pas sûr d'être réellement posé. Le freinage Beringer puissant permet de s'arrêter en quelques mètres. Une masse maîtrisée s'apprécie aussi à ce moment là. L'extraction du poste de pilotage est à l'image de l'accès à bord. Je multiplie les précautions pour ne pas abîmer la machine ; mais le gène de la souplesse étant absent de mon ADN, l'action me semble durer une éternité.


Les phases de décollage ou d'atterrissage s'opèrent comme des formalités. Un vrai ULM doit être facile à piloter ; c'est le cas du Blackwing. Deux crans de volets pour arrondir vers 65 km/h, peut-être un peu moins d'ailleurs.






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