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Essais

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Pti'tavion 912 UL


La boîte à malice



Accès rapides


Pas sexy, mais robuste

Si vous désirez un aéroplane sexy, le Pti'tavion n'est pas pour vous. Encore que son fuselage long et sa faible hauteur donne une certaine impression de sportivité. Impression vite balayée par des excroissances incompatibles avec cette philosophie ; triangulation (certes profilée) des trains, aspérités techniques sous les ailes, commandes d'ailerons, renforts d'empennage, haubans (profilés eux aussi)... Le Pti'tavion est l'un des seuls ULM à ailes hautes dont on voit l'intégralité de l'extrados, comme si un piano était tombé d'un cartoon au moment de sa genèse. Belle aubaine, penserez-vous, pour emplir les réservoirs... Raté ! Ceux-ci sont situés derrière les sièges. Deux fois 30 litres disponibles par robinet sélecteur accessible en vol. Connaissant les statistiques qui fâchent, j'aurais préféré un simple robinet d'arrêt (à n'utiliser qu'en cas de maintenance). Question structure, Léopold n'a pas recherché des solutions inutilement innovantes. La cellule est entièrement faite de tubes d'acier (XC48 - 25 CD4S - TU38B) soudés à l'autogène. Les ailes quant à elles, sont constituées d'un longeron en treillis d'acier, de bords d'attaque en composite, de saumons, de nervures et d'ailerons en aluminium. L'empennage est entièrement en acier. l'ensemble est entoilé en tissu Dacron 1500EV3 de chez Diatex. La gouverne de profondeur est commandée, pour sa partie avant, par des câbles qui agissent sur un guignol répartissant l'effort sur deux biellettes, une par plan. La gouverne de lacet est traditionnellement entraînée par des câbles alors que les ailerons différentiels sont actionnés par une chaîne cinématique entièrement rigide (et démontable pour le pliage des ailes). En option, ces derniers peuvent être transformés en élévons à commande électrique.


Une porte coulissante, ce n'est pas très courant dans le monde ULM. La raison est qu'une fois les ailes repliées, on n'accède plus au cockpit. Léopold ne voulait pas de cela. Il a donc réglé le problème. De plus, les portes sont jointives et peuvent être ouvertes en vol.


Rustique, mais pas basique

La construction donne la préférence à la robustesse et donc accuse un poids 280 kilos à sec, sans parachute (mais avec une radio ø 57 mm). Côté motorisation, Léopold ne propose que le Rotax 912 UL. Ce dernier est associé à une hélice Ivoprop réglable au sol. Un choix déterminé par le coût. Le train principal triangulé est suspendu par une paire d'amortisseurs Fournalès. La fourche à balancier à bras poussés reçoit également deux amortisseurs. Le levier de frein de type moto qui équipe le manche, actionne un maître cylindre hydraulique unique (placé entre les réservoirs) par l'intermédiaire d'un câble réglable. Le cockpit est éclairé par le vaste pare-brise remontant, les portes intégralement translucides, une baie de toit, et des lucarnes arrière permettant de surveiller les circuits d'aérodrome. Les garde-boue sont de série, sauf dans le cas d'un montage avec roues brousse (lesquelles sont ici montées pour faciliter le travail en école). Le capot adopte une forme étrangement ronde qui optimise la surveillance mécanique sans avoir à démonter la partie basse. Une trappe permet de contrôler l'huile sans aucun démontage.


Le montage du moteur est simplifié à l'extrême avec des silent-blocs travaillant en compression. Un point qui pourrait demander une étude afin de filtrer les vibrations et d'atténuer l'émission sonore. Par ailleurs le montage est très propre avec des astuces un peu partout.


Les carénages de roues ne sont pas disponibles pour la version ''brousse''.


Verrou de maintien des haubans avec son épingle.



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