La semaine dernière, vendredi premier avril pour être précis, ULMaG faisait découvrir un nouveau produit E-Props : une hélice connectée permettant l'acquisition de données par le pilote et éclairante avec la technologie LED.
Bon d'accord... il s'agit d'un canular destiné à faire oublier un moment les turpitudes du covid ou de Poutine. Mais l'hélice connectée existe réellement ; elle est bien développée par E-Props, mais n'a pas vocation à tourner devant un ULM. En fait, il s'agit d'un élément de design technologique répondant à un besoin précis de l'entreprise pour l'éclairage de la nouvelle usine dont les travaux avancent à marche forcée. Plutôt qu'acheter de bêtes rampes de tubes fluorescents, l'ingénieur Jérémie Buiatti a utilisé des moyeux d'hélice dont les pales sont remplacées par des tubes LED. Les systèmes d'éclairage intelligents E-Light se dotent d'une carte électronique disposée dans le moyeu pour gérer :
- l'éclairage, tube par tube (de 1 à 6 tubes par lampe) pour éclairer selon autant de niveau de puissance qu'il y a de tubes,
- les capteurs de fumée et détection incendie,
- les capteurs de mouvement pour l'alarme,
- l'ensemble des capteurs domotiques,
- des capteurs Bluetooth pour localiser des tags dans tout le bâtiment, pour permettre la localisation des salariés ou des équipements,
Toutes les datas sont envoyées au serveur en temps réel et disponibles sur une interface sur chaque écran. Ce système d'éclairage intelligent a été conçu et réalisé par le bureau d'études E-Props. Il sera en vente sur la boutique E-Props très bientôt.
Quant au logo ''pirate''... Il existe également et a été dessiné pour E-Props. Mais il s'agit d'un gag interne qui rebondit sur une pensée profonde et l'âme rebelle d'Anne Lavrand : ''autrefois, les fabricants d'ULM ne se prenaient pas trop au sérieux, et c'était vraiment drôle. Aujourd'hui, ils se la jouent à l'aviation certifiée''. Frédéric Fauveau a été le premier à réagir à ce traditionnel poisson d'avril. Son mail est arrivé vendredi 1er avril à 7h04. Merci de sa fidélité au magazine et de sa sagacité, puisqu'il a découvert un deuxième poisson d'avril cette année, sauf que... ce n'en était pas un !