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Technique

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Atteindre un tel niveau d'encrassement est impossible sans une défaillance du moteur. L'inspection des bougies permet donc de déceler une panne avant qu'elle ne se produise.


Remplacement des bougies


L'étincelle de précaution



Accès rapides


Un précieux indicateur

Qu'on ait opté pour un rapport d'état ou pour un rangement ordonné des vieilles bougies, il reste à analyser la carburation d'après l'état des bougies usagées. En premier lieu, les lots par cylindre doivent être identiques. Si les bougies de deux cylindres d'un même côté sont différentes de leur homologues opposés, cela indique un déséquilibre de carburation qui doit être repris. Les bougies d'un seul cylindre différentes des six autres indiquent un problème mécanique, sûrement un défaut d'étanchéité des soupapes ou du piston concerné. Des bougies noires et grasses indiquent une carburation trop riche, incomplète. Des bougies blanches indiquent une carburation trop pauvre, entraînant un risque de surchauffe. Une épaisse couche de calamine sur les électrodes indique un problème d'huile ou une carburation déréglée. Des électrodes de masse déformées indiquent une surchauffe. Les bougies d'un moteur bien réglé sont brunes claires, sans calamine. Les électrodes restent géométriques et l'entrefer se dérègle peu.


C'est de cette manière qu'on procède pour analyser rapidement la santé du moteur : si les 4 paires de bougies sont de couleur et d'aspect homogène, le moteur est en pleine forme.


Grease or not...

En règle générale, les motoristes ne recommandent pas de graisser le filetage des bougies. Or dans une lettre de service de 1998, Rotax recommande d'enduire le filetage de graisse conductrice au silicone référencée 897186 (Heat conduction compound). Le but étant d'améliorer la conduction thermique entre bougies et culasse. Une bizarrerie technique qui ne débouche sur aucun suivi, le produit étant purement et simplement introuvable (sans doute limité au marché local autrichien). Les adeptes du graissage des bougies se rabattront sans abus sur une graisse haute température au cuivre. Mais dans ce cas, attention de ne surtout pas dépasser le couple de serrage de 20 Nm pour les bougies, le lubrifiant imposant théoriquement de réduire légèrement cette force. Si vous optez pour le graissage, enduisez les filetages d'une légère trace étalée. Une graisse inappropriée peut occasionner une perte de conductibilité électrique, à terme, des calamines qui rendront le démontage fastidieux. Une graisse haute température au cuivre serait donc plutôt envisagée.


Il est préférable d'éviter le graissage du filetage de bougie. Mais si cela vous démange, choisissez une graisse conductrice et n'abusez pas de la quantité.


Le serrage des bougies ne peut se faire sans clé dynamométrique. Le constructeur stipule 15 à 20 Nm (1,5 à 2 mkg).


Bougie NGK DCPR-7E pour le 912 UL


Bougie NGK DCPR-8E pour le 912 S (ULS)


Bougie Nippon Denso X27 EPR-U9 pour le 914 UL


Détail des électrodes : le constructeur n'a pas prévu de bougies à double ou triple électrodes. Donc respecter les prescriptions qui suffisent à assurer un fonctionnement optimal.



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