L'Archaeopteryx a été reconnu en février dernier par le CILV (Commission Internationale de Vol Libre, équivalent du Hang Gliding and Paragliding Commission) comme étant un deltaplane de classe 2, admissible à participer aux compétitions de cette catégorie. L'Archaeopteryx est déjà détenteur d'un record reconnu par la FAI, avec le pilote australien Peter Eicher qui a réalisé en 9 heures un parcours triangulaire de 343 km. Ce planeur 100% suisse peut décoller à pied (grâce à une ouverture sous la cabine) ; remorqué par une voiture ou un ULM. Il pèse 54 kg à vide en version standard, peut être équipé d'une cabine intégrale ou rester en version torpédo. Il est entièrement démontable pour être logé dans une remorque légère. Son domaine de vol s'étend de 30 à 130 km/h, avec une finesse annoncée de 28. Bien sûr, le bonheur a un prix, non négligeable : 75 300 francs suisses ht de base ; 8 450 CHF ht pour la cabine fermée ; 3 300 CHF ht pour le parachute ; 19 465 CHF ht pour la remorque (permis B)... L'Archaeopteryx sera visible au salon AERO 2013.

On ne passe pas toujours aux effets du souffle d'une hélice. Cette vidéo instructive met en images un incident dû à une série d'erreurs, de fautes d'appréciation ou simplement de manque d'anticipation. Le pilote de l'Antonov 2 en exercice réalise une manoeuvre de roulage. Il ne pense pas que l'ULM est assez proche pour être soufflé par son moteur. L'utilisateur du Kiebitz a stationné (peut-être) trop près de l'autre avion au parking. Il n'a pas jugé utile d'attacher son ULM au sol. La journée sans vent ne l'y incitait pas. En conséquence de ces comportements, l'ULM a violemment pivoté sur lui-même et a heurté son ''voisin'' de parking. En résulte une dérive détruite et une aile endommagée. Rien n'est dit des dommages occasionnés sur l'avion. Un exemple à méditer pour éviter que ce type d'incident (voire d'accident) ne se reproduise. Merci à Nyugat.hu pour la mise en ligne de cette vidéo didactique.

Cicaré présente une vidéo de son CH-7T version ''transport de charges''. Equipé d'un crochet, l'hélicoptère de classe 6 effectue des manoeuvres d'emport et de dépose d'un lest de 60 kg.

Samedi 8 décembre 2012, sur l'aérodrome de Pitt Meadows (en Colombie Britannique, Canada), le premier aéronef canadien à moteur électrique alimenté par batteries a pris son envol. Le Green 1 est un pendulaire monoplace de la société eUP Aviation Inc dirigée par Randy Rauck et John McClintock, tous deux pilotes et fabricants expérimentés de deltas et d'ULM. Le Green1 est équipé d'une solution complète Electravia : moteur E-Motor GMPE 102 de 26 ch, hélice E-Props bipale de 1,30 m, instrument E-Screen ES-TX26RSD, batteries 3,9 kWh de technologie Lithium-Polymère E-BATTS (cellules KOKAM avec BMS et PCM). La dynamique eUP Aviation prévoit d'autres développements d'aéronefs à moteurs électriques, en particulier des planeurs autonomes.

L'exploit de Félix Baumgartner a inspiré nombre de parodies plus ou moins réussies, visibles sur la toile. L'une des plus amusantes met en scène les personnages et décors d'un célèbre jeu de construction nord-européen, avec une bande-son très réaliste et des prises de vues particulièrement soignées...

Saut réussi pour Félix Baumgartner qui a sauté dimanche 14 octobre 2012 d'une hauteur de 38 871 mètres en chute libre et obtenu un record : celui de premier homme à franchir le mur du son sans véhicule avec une vitesse de 1342 km/h.