Rappelez-vous. Les écolos étaient contre le nucléaire. Deux présidents successifs avides de voix vertes ont abondé dans la connerie. Conclusion ? Centrales fermées ou arrêtées qui entraînent une légère surprime de 1000% sur le prix du kilowatt industriel !
Rappelez-vous. Les écolos voulaient des fermes solaires partout... Trois présidents successifs avides de voix vertes ont abondé dans la connerie. Conclusion ? On achète des panneaux chinois ultra polluants qui ne rapportent rien au pays et polluent à l'extrême le lieu de fabrication.
Rappelez-vous. Les écolos voulaient planter des moulins à vent partout... Quatre présidents successifs avides de voix vertes ont abondé dans la connerie. Conclusion ? Le watt est surtaxé pour payer les actionnaires d'entreprises étrangères. Pas de jus quand il fait chaud, pas de jus quand il fait froid... Du jus seulement quand il vente.
L'écolo, c'est l'ennemi de la vie, de la société, de la vie en société, du travail, de la patrie, du bonheur... de tout.
Si le constat paraît un tantinet caricatural, il est en fait bien loin de la réalité. Car non content de ne rien aimer de ce qui fait la douceur de vivre, l'écolo a un problème avec tout ce qui n'est pas lui. Déjà, entre eux, les écolos se font la guerre... Imaginez avec le reste du genre humain !
Notre sujet d'étude du jour est Julien Bayou (secrétaire national des verts), qui déclare sans trembler des guitares qu'il ''est temps de bannir les jets privés''.
Bien sûr, ce qui me préoccupe est le ratissage qui débordera fatalement de l'aviation d'affaire à l'aviation de loisir, de là aux ULM.
Donc le député EELV cumulard (il a oublié de démissionner de sa fonction de conseiller régional IdF, reste président de groupe et de parti) entend proposer une loi à l'assemblée nationale dans ce sens, justifiant que ''c'est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l'impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat'', ou que ''clouer les jets au sol, c'est ramener les riches à la raison''.
Il est renseigné en cela par les enfants d'Adolfo Ramirez, qui traquent à longueur de journées les déplacements ''climaticides des ultra-riches'' sur flightradar et autres pointeurs d'aéronefs.
Bref une belle bande de frustrés (ées) qui, à défaut de connaître le bonheur, entendent l'interdire aux autres ; qui à défaut d'être utiles, entendent imposer leur vacuité aux autres.
Le jet de Bernard Arnaud a volé 5 fois ; bouh ! C'est mal. C'est vilain. C'est pollueur !
Perso, si j'étais le taulier de LVMH, je foutrais dix mille de ces blattes au chômedu pour les faire réfléchir. J'enverrais ces branleurs parasitaires patentés respirer l'air pur d'une dictature où critiquer un créateur d'emploi emmène directement en camp de rééducation. Avec la Greta, ses géniteurs dégénérés et la smala qui l'ovationne.
Parce que ces mêmes abrutis bouffeurs de tofu feignent d'ignorer d'où viennent leur smartphone, leurs fringues, une partie de leur bouffe, les médocs qu'ils s'enfilent à longueur de bobos, leurs Vélibs ridicules, le voltaïque béni, les batteries et composants de leur bagnole ou de leur trottinette atomique.
Ils emmerdent un industriel qui bosse, mais ne voient pas les porte-containers géants qui promènent des meubles en kit à travers les océans pour leur aménager un salon design à la mode bobo.
Ils pointent un jet à réaction sans un regard sur la dépense énergétique effarante de leur assemblée stérile ou les parkings climatisés de ministres godillots.
Ils ''postent'' à longueur de connerie des messages affligeants sur des ''réseaux'' dont le trafic data impose le maintien actif de centrales à charbon.
Mais ça, c'est bien. Si c'est bon pour eux, c'est bon pour la planète.
Donc pour en revenir au Juju, il assène qu'en un mois, le jet de Bernard Arnault (première fortune de France) a émis autant de CO² qu'un français moyen en dix-sept ans.
Possible...
Perso j'affirme qu'un Julien Bayou à vélo émet plus de CO² que n'en produisent en mille ans un inuit, un aborigène d'Australie ou d'ailleurs, un indien d'Amazonie, un mashco piro du Pérou, un yali de Guinée et tout autre humain naturel...
D'ailleurs, je n'ai pas souvent vu ce donneur de leçon chasser le colibri à la sarbacane, cul à l'air avec un koteka en écorce de bubinga.
A sa décharge, Julien Bayou doit composer avec son pote Sandrine Rousseau, potentiel prix Nobel de connerie.
Eux deux, et le Pol pote Piolle, entendent interdire les jets privés, les piscines privées, les terrasses chauffées, les sapins de Noël, le BBQ, la viande, le poisson...
Et bien entendu, le ministre de la transportation surenchérit et propose le train pour tous ! Train qui, comme chacun sait, se déplace par la grâce de dieu et du charbon schpountz.
Bon. Le constat des tristes verts n'est toutefois pas totalement faux. Un avion de ligne consomme comme la somme des petites voitures qui transporteraient ses occupants, alors qu'un jet privé consomme comme la somme des formules 1 qui transporteraient ses occupants. Un peu ''much'', mais pas abyssal, comme on voudrait nous le faire croire.
Alors germe l'idée de l'avion électrique. Des ''spécialistes'' de BFM aux plus ignares dingos écolos (pléonasme), en passant par les bancs de l'assemblée (bancs non, mais confortables fauteuils) et par deux ou trois ministres écervelées (désolé, mais en ce domaine, les femmes semblent plus en pointe que leurs homologues à bâtonnet) ; tout le monde imagine qu'on peut transposer à l'aviation ce qu'on a raté avec la Zoé.
Tout le monde, sauf les gens éduqués, les intelligents qui ont un pied dans le réel.
De toute évidence, les rêves d'Ayatollah Juju seront sans lendemain. Bernard Arnaud lui dira de fermer sa gueule et l'autre nain ira bouder dans les jupes à mémé Rousseau.
Alors par vengeance, pour pas perdre la face, Juju cherchera à quelle autre espèce de volatiles il peut couper les ailes. Et il trouvera. L'aviation de loisir.
Les petits avions, les ULM, et dans la foulée, les jet-skis, la navigation de plaisance à moteur, la moto TT, les 4x4...
Que pèsent quelques milliers de mécontents face aux millions de veaux équarris qui votent sans réfléchir pour des costards à dix mille.
Pendant ce temps, David Belliard, autre calamité adjointe d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, propose qu'il faille prouver -a posteriori- qu'on avait une raison valable de circuler en bagnole (ticket de caisse d'un magasin, ordonnance d'un médecin...). Et si pas de bonne raison, alors 135 balloches dans les naseaux.
Ne plus laisser une goutte de pétrole brûler sur une calotte de piston !
Et puis interdire, imposer, interdire, imposer, interdire, imposer...
Un ou une écolo aux manettes, c'est une connerie par seconde, une contrainte par minute, un interdit par heure et un impôt par jour. La seule conduite à tenir face à la connerie exponentielle des écolos est de les transformer en terreau afin qu'ils soient enfin utiles.
Très sérieusement, je pense que l'heure est grave. Nos dirigeants ont testé notre passivité, ont validé que nous sommes peureux et lâches. Ils imaginent des trucs tordus, les mettent en application, à la manière d'une armée d'occupation qui règne par la terreur.
Les quelques cinquante mille pilotes de loisir ne pèsent rien pour s'opposer à des pluies d'interdictions.
Pire, certains abondent la dynamique : au nom de l'écologie ; au nom de l'économie ; au nom de l'intérêt commun...
C'est inquiétant.
Miguel Horville
L'écologie de Juju : la religion des gens épanouis... ça se voit sur ce visage radieux, au sourire communicatif, aux yeux éveillés d'une personne équilibrée, aimable et bienveillante. Va donc bouffer du tofu ! Pendant ce temps tu sortiras moins de conneries ! - (© web)