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Essais

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Eurofly Minifox EvoSpeed Polini Thor 250 DS


Tout bien, sauf l'essentiel



Accès rapides


Casse-tête et ferraillage

A peine rodé, le Polini se lance dans un vacarme... assourdissant. Les parois du carénage font écho au vigoureux bouilleur, ce qui n'augure pas d'un vol paisible. Peut-être la pression du vent relatif améliorera-t-elle les choses ? Remarqué dès l'installation à bord, l'ergonomie est réellement géniale, naturelle, instinctive. Je suis dans le Minifox depuis quelques instants, j'ai pourtant l'impression de l'avoir en mains de longue date. Le deux-temps chauffe rapidement et je peux m'élancer sur la piste. Le palonnier guide la roue directrice avec précision, les freins sont puissants et dosables, le roulage est doux en dépit de la surface perfectible... Tout est parfait jusque là. En l'absence de vent, je choisis de partir dans le sens descendant de cette piste qui ressemble à une altisurface. Alignement, gaz à fond et zou...
Zou ?
Zou qu'il a dit le monsieur...
Il est où le zou ?
L'accélération n'est pas ébouriffante... euphémisme de rigueur. Le Minifox traîne ses grosses charentaises paresseusement avant de délester nonchalamment l'avant, puis le train principal. Je suis surpris et circonspect. Je m'attendais à mieux d'un engin léger, bien surfacé et puissamment motorisé.
Pour le reste, j'accroche un taux de montée de 500 ft/mn à 70-72 km/h.
Puis STOP ! Je n'en peux plus. Le boucan est trop violent en dépit de mon casque Peltor 3M affichant 103 db passifs et avec lequel je réalise tous mes essais sans aspirine.
Demi-tour et atterrissage pour régler le problème.
Le propriétaire qui vole avec un casque ANR a la gentillesse de me le prêter afin de poursuivre mes essais sans perdre la raison (déjà que...).
Re-procédure et re-zou-tout-mou.
J'oubliais de préciser que l'atterrissage m'a également surpris, mais nous y reviendrons.
Après le second décollage je réalise un large tour de piste durant lequel je constate que la coordination lacet-roulis n'est pas naturelle. Je dois veiller au grain pour tenir la bille et corrige de temps à autre. Alors ça, je me suis laissé dire que c'est une possible conséquence du carénage intégral. Le concepteur lui-même ne serait pas fan de cette option pouvant nuire aux qualités intrinsèques du Minifox.


Je qualifie la prise de vitesse de... laborieuse. Sans doute la faute aux gros pneus qui ventousent le Minifox à l'herbe fraîche.


En revanche, dès quel les roues ont quitté le sol, l'ULM reprend un comportement plus dynamique.


Le taux de montée est correct pour un petit ULM disposant de 38 ch ; on imagine que la même machine débarrassée de la masse de ses équipements serait plus véloce.



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