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Actualitésarchives de 2020

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17/04/2020
L'équipementier français Hélices E-Props présente sa nouvelle gamme d'hélices carbone-titane V20 (version 2020) pour une grande variété d'avions et d'ULM. Une gamme très.....lire la suite

16/04/2020
Jean-Daniel Roman a créé son entreprise Aéroservices Guépard en 1992 avec pour but de fabriquer des ULM simples, robustes, faciles à piloter, et accessibles financièrement......lire la suite

15/04/2020
L'ULM à ailes basses Alto du constructeur tchèque Direct Fly est désormais représenté en France par Richard Thibaut, entrepreneur et anciennement importateur de l'Aero AT-3 (R100),.....lire la suite


07/04/2020
La société moselane Air-K-Motors constituée par Claude Kieger distribue en Europe les moteurs aéronautiques Zongshen Aero Engine. Pour ce qui intéresse le monde ULM, les.....lire la suite

07/04/2020
Exception faite qu'un engin de 300 kg traînant sur une piste d'aérodrome inquiète certains pilotes, le concept du robot-tondeuse Trackmower semble séduire les lecteurs d'ULMaG. Mais.....lire la suite

02/04/2020
En attendant de pouvoir voler de nouveau, on peut aider un peu. Certains s'engagent pour soutenir l'effort du corps médical et des professions périphériques qui continuent à manquer.....lire la suite

02/04/2020
Le motoriste autrichien Rotax a publié en mars un bulletin d'information SL-912-013R15 ; SL-914-011R15 ; SL-2ST-007R15 qui recense sans aucune prétention d'exhaustivité les moteurs.....lire la suite

01/04/2020
Sous le hashtag ''ensemblealamaison'', notre fédération organise une activité ''spéciale confinement'' plutôt sympa : un défi vidéo. Le principe est simple : chaque membre peut.....lire la suite




01/04/2020
Actualité

Le confinement que nous connaissons actuellement génère une multitude d'inconvénients connexes au rang desquels l'entretien des petits aérodromes. En effet, le législateur n'a pas prévu d'exemption pour ''aller tondre la piste'', problème plusieurs fois abordé dans les courriers adressés au magazine. Or la tonte est une activité longue qui attire l'attention de la maréchaussée, laquelle viendra à coup sûr verbaliser les ''jardiniers''. Mais quand on ne tond pas régulièrement, l'herbe s'épaissit et devient compliquée à couper par la suite. Puis il faut évacuer les déchets qui, au lieu de se mélanger naturellement au tapis végétal, forment des paquets de nature à endommager les petits aéronefs, voire à créer des accidents.
Il existe bien les robots de tonte, dont les plus gros sont capables d'entretenir une pelouse de 5 à 7000 m², une surface généralement bien inférieure à une piste d'envol. Quasi autonomes, ils sont sujets au vol. Mauvaise pioche donc.
Mais tout n'est pas perdu. Une start-up coréenne a développé la gamme Trackmower (traduisez tondeuse sur chenilles) dont les spécificités répondent (entre autres) aux besoins des gestionnaires d'aérodromes. D'abord le poids, compris entre 275 et 350 kg selon modèle et énergie. Une masse qui nécessite un matériel repérable pour d'éventuels voleurs. Ensuite les performances. Le modèle électrique d'une puissance de 9,9 kW (13,5 ch) est destiné aux surfaces de 15 à 20 000 m², soit la surface d'une piste d'envol ordinaire. Ses batteries lui confèrent une autonomie de 3 heures à raison de 3500 m²/heure. Comme tous les robots de tonte, il regagne sa plate-forme de recharge avant d'épuiser ses batteries. Plus légers, deux modèles thermiques disposent de moteurs 4T de respectivement 13 et 16 ch et de réservoirs de carburant prévus pour une autonomie de 10 heures pour une couverture 20 à 25 000 m² (2 à 2,5 hectares) à raison de 4600 et 5000 m²/heure. Ils sont également autonomes, dotés d'un démarreur électrique avec batterie de service, d'un éclairage et d'un gyrophare.
Les 3 versions proposent la même largeur de coupe de 102 cm avec un plateau à 3 couteaux rotatifs. La hauteur de coupe est réglable de 4 à 10 cm. Une ceinture périphérique en caoutchouc gonflée par le souffle des lames évite les projections et protège la mécanique en cas d'averse de pluie. Les chenilles de propulsion sont actionnées par des moteurs électriques sur toutes les versions, afin d'offrir une grande réactivité et une manoeuvrabilité totale.
Les trois modèles se déclinent en versions à bornage périphérique avec cheminement aléatoire ou GPS - GSM, les deux systèmes étant assortis des sécurités habituelles, bumper, demi-tour, arrêt d'urgence, aléas climatique, alarme...
La version GPS est la plus attractive, puisqu'elle est donnée pour une précision inférieure à 50 cm. On peut ainsi programmer un circuit de cheminement, par exemple des allers-retours avec chevauchement (en mode mulching notamment) et concentrer la tonte sur des zones choisies. La connexion GSM permet, au moyen d'une carte SIM (à partir de 2 euros/mois chez Free), de contacter le gestionnaire en cas de défaillance, d'alarme de sécurité ou de tentative de vol (soulèvement, position ou vitesse inhabituelle). Un tracker GPRS envoie dans ce cas les coordonnées de la machine en temps réel, permettant un repérage rapide.
La version électrique est proposée avec une option recharge solaire ; l'abri de série translucide étant remplacé par une ''cabane'' de 4 m² couverte de panneaux photovoltaïques autorisant une recharge complète des batteries Lithium en 8 heures ou 80% en 4 heures.
Enfin l'élément essentiel pour les activités de loisir (golf, aéronautique...), le gestionnaire dispose d'une télécommande (433 Mhz pour la version à bornage et GSM pour l'autre) permettant d'arrêter le programme de tonte et de forcer le retour à la base. Personne n'aimerait atterrir avec un tourteau de 300 kg qui se balade sur la piste !
Trackmower est un équipement professionnel répondant à différentes normes industrielles. Son coût non encore dévoilé est estimé entre 10 000 euros pour les versions thermiques et 15 000 euros pour les versions électriques. Un investissement qui pourrait rapidement être rentabilisé.

Programmée pour des allers-retours dans la longueur de la piste, cette version du Trackmower se repère à l'aide du GPS et ne nécessite donc aucun fil périphérique.
Le Trackmower en version thermique sans son habillage ; on aperçoit le plateau de coupe de 102 cm, la transmission aux chenilles et le moteur 4T. Un beau joujou de presque 300 kg.
La version thermique dispose d'un simple abri traité anti-UV pour protéger les éléments de carrosserie. La version électrique possède une plate-forme de recharge et reçoit en option un ''hangar'' photovoltaïque.





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