Courrier des lecteurs 2023 à 2023 << page..1234567..page >>
Les paysans sont sympas
Bonjour Miguel,
En réaction à ton édito de mars 2023, mon Emile à moi s'appelle Sébastien. Lorsqu'il a récolté le blé dans le champ, en face de chez moi, je lui ai demandé s'il allait déchaumer tout de suite. Il m'a dit oui, mais m'a demandé pourquoi je lui posais la question.
Je lui ai expliqué que ça me ferait une piste provisoire ; sans hésitation il m'a proposé de laisser une partie en l'état jusqu'à qu'il fasse l'orge.
Donc oui les paysans sont sympas !
Bonne continuation et merci pour ton travail.
Laurent Gaudron - 18/05/23
Bonjour Laurent et merci pour ta fidélité au magazine.
Oui, bien sûr que les paysans sont sympas ; il faut juste savoir comment entrer en contact et estimer avec juste mesure les intérêts de chacun quand on a une doléance à présenter. Dès lors qu'on arrive pas en terrain conquis avec de gros sabots, il y a toujours moyen de s'entendre. Comme le reste de la population, le monde paysan est ouvert à d'autres activités que le travail de la terre ; les loisirs ne sont pas oubliés. Et d'ailleurs on n'a pas idée du nombre de paysans qui pratiquent l'ULM. Ceux-là sortent des radars car souvent pas adhérents à la FFPLUM ; ils possèdent leur hangar (en partage avec le matériel d'exploitation) et les surfaces pour décoller. Lorsque je vivais en Beauce, la plupart des plate-formes ULM étaient des émanations d'exploitations agricoles. Et maintenant dans ma nouvelle région de vie, le Poitou, je retrouve encore de nombreux exemples similaires. D'ailleurs en réciproque, le pilote que je suis a acquis un tracteur, des outils et une petite expérience pour gérer mon espace... Comme quoi, nous sommes tous un peu l'autre de l'autre ! Amicalement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Usine à gaz
Bonjour,
A propos de l'information du 1er avril 2023...
C'est un poisson d'avril qui n'est pas ! Deux avions, Piel CP1320 et Cessna 152, ont volé avec du GPL dans les années 90 !
Amicalement,
Lionel Serre - 12/04/23
Bonjour Lionel,
Je me doute bien que des aéronefs ont déjà volé au gaz, après l'essence, la vapeur, le gazole, les électrons... Mais je ne savais pas pour ces deux avions. Merci de votre fidélité au magazine. Cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Retour aux fondamentaux
Bonsoir cher Miguel Horville,
Depuis mon départ du CD de la FFPLUM en 2017, puis la vente de ma MdC 912S, il y a un peu plus d'un an, après 10 années d'un bonheur procuré par la géniale machine de Maître Humbert, les joies du vol simple en ULM commençaient à me manquer.
Je me mets donc à la recherche d'une machine un peu semblable, le Rans S18 Stinger II, un ULM plutôt rare en France. Je pense alors à consulter les petites annonces d'ULMaG. Je n'ai rien trouvé si ce n'est l'occasion de lire vos deux derniers éditos et là... que du bonheur ! Sachez que je partage totalement votre point de vue, je compatis également très sincèrement pour la disparition de Gogo. Enfin je vais m'attacher à lire la trentaine d'éditos que j'avais depuis largement zappé en attendant avec gourmandise celui d'octobre. Très cordialement.
Gérard Coffignot - 02/01/22
Bonjour Gérard,
Votre agréable message m'a touché et je ne voulais pas expédier une réponse à la va-vite. Moi aussi je recherche maintenant davantage de simplicité dans le vol ; mon Super Guépard est génial à plus d'un titre, mais j'envisage de le remplacer par un engin très basique, genre Part103, monoplace léger, un peu costaud pour m'amuser, tout terrain et STOL pour aller boire le café chez les potes qu'ont des pistes encore plus merdiques que la mienne (c'est pas peu dire). Le Minifox me tape dans l'oeil, si toutefois les italiens qui le fabriquent acceptent de le motoriser convenablement (genre Swissauto 250...). Mais il existe d'autres zinzins cools. En fait, plus j'avance, plus l'orientation de l'ULM (notamment multiaxe) m'agace. Elle répond à l'opportunisme des nouveaux pratiquants, lesquels entendent imposer et imposent leur vision aéronautique, c'est-à-dire avion, avec la dérive qui l'accompagne, masse, vitesse de décrochage, complexité de pilotage, complexité d'entretien... Sur le principe, cela n'aurait pas à me déranger si la réglementation qui s'adapte en conséquence ne devait pas à terme restreindre notre chance de voler librement en ULM. Je prends les paris que bientôt le plus simple des penduleux devra accomplir des démarches chiantes pour continuer à voler. Je tiens la fédé pour responsable de cette dérive, et si ou quand les emmerdes commenceront, je n'oublierai pas de lui rappeler que sa mission était de protéger l'esprit de l'Annexe II et pas de réinventer l'aviation légère. Ce jour là il sera trop tard et les corniauds en charge des décisions stratégiques auront changé de danseuse, laissant les baisés dans la mouise. C'est comme ça que je vois l'avenir, et l'expérience montre que mes prédictions se réalisent malheureusement souvent au delà de mes craintes. En effet, qui peut croire, penser ou imaginer qu'un gouvernement (l'actuel ou d'autres), capable d'emprisonner les gens, de ressortir les ausweiss, et autres sauvageries ''républicaines'', hésitera deux secondes pour clouer une bande de zinzins au sol ? Pas moi en tout cas. Aujourd'hui nous (la fédé du moins), devrions surveiller avec attention un péril qui pourrait mettre un terme à notre liberté : les drones. En 2013, quand j'évoquais la chose, j'ai été copieusement raillé, traité de débile, que jamais ces engins ne transporteront quoi que ce soit, qu'il faut être naif pour croire en un buzz publicitaire d'Amazon... On voit le résultat aujourd'hui. Il suffit de constater la nature des SUP AIP (1 sur 2 a pour motif un vol télé piloté) pour comprendre qu'un nouveau lobby va peser de toute son influence pour dégager des routes automatisées les engins inutiles dont nous sommes les représentants. J'en prends le pari. Comme j'avais parié qu'il resterait moins de classe 6 en état de voler que de classe 6 au tapis dans un bref délai. Un seul classe 6 à Blois 2019 et combien de cartons ! Faut pas être devin pour comprendre des choses aussi simples : faut pas non plus être aveugle et aveuglé.
Bref, comme vous le constatez, si l'envie de voler reste toujours entière et intacte, si j'ai toujours autant d'énergie, le pessimisme m'envahit peu à peu. Je serai sans doute parmi les derniers à jeter l'éponge et quitte à voler sans règles (ce que je fais déjà - 8.33 my ass), je volerai encore. Juste je maudirai ceux qui ont tout foiré, la FFPLUM en premier lieu.
Bon.. ben voilà, j'ai tombé un édito personnalisé, rien que pour vous ! Dommage qu'il ne soit pas drôle du tout... Dommage qu'il soit sincère.
Cordialement
Miguel Horville - ULMäG.fr
De quoi se mêle-t-elle ?
Bonjour Miguel,
Je suis tombé sur le courrier que Françoise Horiot signe au nom du GIPAG : Encadrer le travail aérien en ULM. De quoi se mêle cette personne ? Que connaît-elle du monde ULM ? Cela va sembler paradoxal, mais ton édito d'octobre qui va dans le même sens ne me choque pas. Parce que tu sais de quoi du parles, et surtout parce que argumentes avec force et raison en donnant des exemples concrets. Je suis certain que cette personne a écrit son communiqué sur commande pour des gens jaloux de notre réglementation. La réaction de Sébastien Perrot, le président de la FFPLUM est légitime et bien sentie. Merci de tes articles toujours intéressants. Cordialement.
Jacques Delande - 23/12/21
Bonjour cher revenant !
Entièrement d'accord avec ton analyse : ce communiqué laisse un relent de jalousie. Et encore d'accord avec toi sur l'édito de Sébastien Perrot : il a remis les choses à leur place, qu'il en soit félicité. Amicalement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
Quand la FD s'offusque
Bonjour Miguel,
J'ai lu le courrier de René Viguier (Polémiques autour de la FFPLUM - 10 décembre 2021) et le tien en réponse. Je partage totalement l'avis exprimé sur nos fossoyeurs et, en fait, je suis particulièrement déçu de la naïveté de nos élus en particulier du comité directeur qui n'assume pas son rôle face à la DGAC, et n'envisage rien de particulier pour réagir à part s'estimer offusqué ; c'est consternant !
On est bien loin des réactions de Dominique Méreuze, dont je ne cautionne pas tous les choix qui, lorsqu'il y avait un conflit d'importance et qu'il fallait faire corps m'avait contacté à 2 occasions (et beaucoup d'autres bien évidemment) pour savoir si nous étions prêts à bloquer un aéroport ou une voie routière importante... Nous étions tous prêts à le suivre sans aucune hésitation, cela a suffi à reprendre les négociations. Comme ancien commandant de la CRS N°1, il savait très bien comment fonctionnaient les politiques et les administratifs pour leur faire faire machine arrière dans leur désir permanent de nous réglementer sans cesse pour notre bien, évidemment. Ceci étant, Dominique volait, connaissait les enjeux de notre mouvement et surtout il en avait... Cordialement.
Guy Wardavoir - 21/12/21
Bonjour Guy,
Il est vrai que l'action de la FFPLUM était nettement plus palpable du temps de Méreuze. Pareil qu'en politique, il y a eu de grands présidents et... des différents. Comme tu le fais remarquer, le plus agaçant est la succession de messages offusqués émanant d'une fédé' qui constate sans agir ce qui nous tombe sur le pif. Jusqu'au jour où la DGAC nous apprendra que la FFPLUM a disparu ! Merci de ton message. Cordialement
Miguel Horville - ULMäG.fr
Polémiques autour de la FFPLUM
Bonjour Miguel,
Je te remercie pour ton édito d’octobre 2021. Celui-ci expose clairement avec raison, une des graves dérives du mouvement, capté par les pros et les faiseurs de chiffres d’affaire au détriment de ceux qui ne demandent qu'à voler tranquille en maintenant les fondamentaux .
Effectivement ils n'en ont rien à foutre !
Lors d’une réunion de l’association les Vieux’Debs, il y a 2 ans à CAP28, une poignée de pilotes venus tout spécialement pour discuter de ces dérives du mouvement, voyaient bien tout cela arriver !
Le vice-président fédéral s’y était déplacé, oui déjà 2 ans et jamais de réponse, hors quelques réflexions méprisantes et bottant en touche.
Il y avait été sollicité la tenue d’une table tonde, du débat au niveau national, mais RIEN.
Devant cette surdité, une association ULM Liberté a vu le jour pour dénoncer ces silences. Elle a assumé sa communication au mieux, en diffusant des lettres expliquant la dérive interne de la FFPLUM.
Depuis, et c’est remarquable, conscient du problème tu as permis à ULMaG de les diffuser, comme récemment les lettres 10 et 11 de novembre 2021, ou clairement il est démontré le dysfonctionnement fédéral !
On ne peut pas les mettre en cause, c’est du factuel !
Le 27 du mois dernier s’est tenu une réunion au CNOSF du Comité Directeur fédéral et des Comités Régionaux de la FFPLUM.
Auparavant, certains membres du CD et des CR, ont eu connaissance de ce qui est évoqué dans ces lettres de contestations.
Ayant de bonnes relations avec eux, au vu de ma participation active à la FFPLUM, lors d’une mandature de Dominique Mereuze, nous avons pu en débattre et j’ai pu leur donner la conclusion qui suit :
''Pour ramener la sérénité avec bien des adhérents et une remise en ligne du mouvement, qui en ce moment affronte avec la DGAC une passe difficile et dangereuse pour son avenir, une seule solution : ouvrir les portes, appeler tous ces contestataires, créer des tables rondes, du débat etc…
Mais comme on le sait le Président Fédéral, au vu de l’idée qu’il a de sa propre personne, il en est et en restera incapable.
Donc, c’est simple, tant que ce président restera là, avec son fonctionnement autocratique, ce sera ainsi et l’on s’enfoncera vers un déclin du mouvement, ça c’est sûr hélas !
Ça ce n’est pas que moi qui le dit, mais bien des anciens que j’ai régulièrement au téléphone.
Pour rappel, il n’est même pas pratiquant… et ne met jamais les pieds sur le terrain ou il est inscrit (pour la forme et donner le change).
Urgent : trouver une solution, pour que des personnes probres, comme des passionnés Ulmistes de cœur que vous êtes et sûrement d’autres, reprennent le flambeau !
C’est faisable avec de la volonté d’élus au CD, il y a des moyens…''
Dans ce Comité Directeur, je le sais, il y a des bénévoles francs et intègres, qui ont à cœur de défendre le mouvement.
Mais ce dit Comité Directeur, pourtant absolument souverain selon les statuts de la FFPLUM, est actuellement verrouillé par le bureau et son président, qui s’est tout simplement adjugé sa fonction !
Je crois que certains comprennent enfin la responsabilité qu’ils prennent vis-à-vis des adhérents en laissant cette situation se perpétuer et en se laissant ainsi manipuler.
De vives discussions en interne sont en train de naître ; j’en ai eu le témoignage !
Je ne sais si cela aboutira... en tous cas ils ont les clefs.
René Viguier - 10/12/21
Bonjour René,
Ton courrier m'inspire à bien des niveaux, mais surtout il me permet de faire une indispensable mise au point.
Contrairement à certains journalistes assez faibles mentalement (la plupart en vérité), je parviens à avoir une pensée propre tout en pratiquant honnêtement et impartialement mon métier.
Donc les positions que je prends et défends dans mes éditos sont totalement cloisonnées du reste du magazine et notamment de l'actualité.
J'essaye de ne jamais prendre parti pour un ''clan'', une association, un club, une fédération quand il s'agit de relayer une lettre d'information (newsletter).
Je publie le document qu'on me transmet pour le porter à la connaissance des lecteurs. Point.
Parfois les contre-vérités criantes ou de trop ostensibles foutages de gueule m'imposent de réagir ; en ne le faisant pas j'en serais complice et cela me serait reproché.
Donc informer oui, transmettre absolument, mais pas servir la soupe comme le font désormais la quasi-totalité des journaleux qui pensent que le public est bête, alors que pas toujours...
Ces précautions liminaires accomplies, je peux concéder que notre fédération a bien changé.
Factuellement, il faut reconnaître que la FFPLUM, son président et son bureau directeur mènent une politique ''progressiste'' à hauts risques, mais semblent parallèlement totalement dépassés par des règles nouvelles qui les effarent et face auxquelles ils ne sont que spectateurs (selon moi par manque d'anticipation et de maîtrise des sujets).
Mais là où certains voient un nuisible complotisme, je ne vois qu'amateurisme et aveuglement.
Un exemple :
Le récent courrier de Louis Collardeau (à propos de la décision ED 2020/ 005/R abordant la comptabilisation des heures de vol ULM en heures de vol avion) conclu par un autoritaire ''ce sera sans nous !'' est prophétiquement annonciateur de notre débâcle : car ''ce sera bien avec nous'', la DGAC ayant entériné cette décision sans concertation, laissant notre vice-président réfléchir au poids que pèse désormais la FFPLUM, face à deux entités madrées qui l'ont poussée aux fautes élémentaires pour désormais la contrôler à loisir.
Au risque de me répéter, tout cela était prévisible, mais encore fallait-il ne pas s'aveugler d'un pouvoir de pacotille. Avant de se lancer dans de grandes trajectoires fumeuses, Génération ULM (en marche ?) aurait dû analyser la situation, inventorier les enjeux et capitaliser sur l'histoire.
L'expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n'éclaire que le chemin parcouru. Sur une autre route, les suivants avancent dans le noir.
Merci pour ton courrier, cordialement.
Miguel Horville - ULMäG.fr
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