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Essais

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Eurofly Minifox EvoSpeed Polini Thor 250 DS


Tout bien, sauf l'essentiel



Accès rapides


Le tour du proprio

Le Minifox de Fournet est gratifié de toutes les options disponibles. Il repose sur 3 grosses roues grises qui lui procurent un look d'enfer. On imagine le bras d'honneur géant fait aux taupinières. Les surfaces entoilées sont semi-transparentes, les pièces en aluminium grises et la cellule blanche avec un décor noir. L'ensemble semble cohérent, du moins pour un béotien du beau comme votre serviteur.
Le ''châssis'' est constitué d'un treillis métallique soudé, du nez au train principal, sur lequel s'emmanche une poutre de queue alu de fort diamètre. Ailes et stabilisateurs sont à double haubans parallèles, avec contre-fiches pour les surfaces principales.
La commande de profondeur est rigide ; celle de lacet par câbles et celle de roulis par câble + rigide. La fourche rigide est conjuguée aux palonniers.
Vendu de base avec un ''nez saute-vent'' relativement efficace, l'ULM convoité possède l'option carénage intégral qui se monte rapidement et transforme le Minifox en EvoSpeed pour 4190 euros ttc (2024). Constitué de 3 parties essentielles plus la bulle articulée vers l'avant avec vérins de retenue, le cockpit fermé est fixé par de multiples vis et ne nécessite aucune modification de l'ULM.
Le modèle présent est équipé d'un moteur Polini Thor 250 DS avec démarreur électrique (4600 euros ttc) associé à une hélice E-Prop (430 euros). Il possède un parachute de secours KOB PD45 (1800 euros ttc - 2024), une radio Funke 833S (1500 euros ttc - 2024), une avionique MGL Blaze EMS-2 et ASV-2 (800 euros ttc - 2024), des freins à disques, des phares d'atterrissage et même une soute à bagages ou un marche-pied...


Un design adorable, de beaux et riches équipements... que reste-t-il de l'ULM basique ?


Ergonomie parfaite

L'appareil reposant sur sa queue n'est équilibré que par le poids du pilote. L'accès à bord exige de lever un peu la guibolle. Perso, je préfère ce léger effort plutôt que me risquer à utiliser le frêle marche-pied. De toute manière, il n'est pas de mon côté de prédilection (à cause d'un satellite de commande du moteur). Une fois la viande introduite sans trop de peine dans l'habitacle, j'apprécie le confort du siège (bien que basique et non baquet coordonné vendu 1040 euros ttc), la position d'assise, légèrement allongée façon planeur, l'espace pour loger mon mètre quatre-vingt-deux, la largeur aux épaules et la hauteur sous verrière. Bref, on n'est pas à l'étroit dans la boîte. L'ergonomie de bord est parfaite : manche entre les cuisses (qu'on peut enserrer l'instant de bricoler des photos, de se servir un café ou de tricoter un bonnet péruvien). A droite, la commande de compensateur et la poignée du parachute ; à gauche, les gaz et les commandes du moteur. Sur la fine planche de bord en carbone, les instruments, la radio, des fusibles, des prises et l'emplacement central pour une tablette scratchée. Le levier des freins est placé sur le manche, au plus simple et efficace. Le propriétaire me briefe rapidement avant que je m'isole dans ma bulle.


Monter à bord du Minifox EvoSpeed ne demande pas d'effort particulier en dépit de l'étroitesse du passage.


Le Minifox essayé ne bénéficie pas du siège baquet optionnel, mais s'avère toutefois étonnament confortable, avec une assise moelleuse et une position décontractée.


Manche central, compensateur et parachute à droite...


commande de gaz à gauche...


et satellite de gestion moteur, presque trop pour un appareil aussi simple.


Derrière la tête du pilote, une paroi rigide qui offre une chambre d'écho au bruit du moteur.



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